Suite logique de son précédant album Démon vert parût en 2012, Dany Placard présente maintenant Santa Maria, bien ancrée dans le folk rock.
Par Tanya Beaumont
Qui est cette Santa Maria?
C’est le nom d’un volcan. Ma femme, Sarah Marcotte-Boislard, qui réalise toutes mes illustrations, m’a dessiné un volcan alors je cherchais un nom de volcan et c’est Santa Maria qui est sorti.
Cet album est encore plus personnel, non?
Oui, j’avais le goût de quelque chose de plus léger. Je voulais montrer où j’étais rendu dans ma vie. Je ne pense pas que le prochain sera à la première personne encore. Je vais recommencer à raconter des histoires, mais pour celui-là, j’étais prêt à me dévoiler encore plus.
Tu as travaillé avec un ancien collaborateur qui était avec toi dans Plywood ¾. Comment était-ce de retrouver Éric Villeneuve?
Y’a rien qui avait changé! Son rôle était encore plus précis. Dans Plywood ¾, c’était 50-50. Mais là, il m’a brassé la cage. Il m’a fait enlever des mots, des sacres. Il m’a confronté en me disant : «Cette toune-là, on ne la tapera pas. Tu retournes en haut dans le studio et t’écris pendant que nous autres on écoute le hockey!». Je n’ai pas eu le choix d’écrire pendant la série Canadien-Boston. J’ai composé la chanson en 10 jours. Il y en a qu’on n’a pas mis sur le disque parce qu’il me dit : «Tu les as déjà écrits ces chansons-là. Ça ne vaut pas la peine, je veux quelque chose de nouveau.» Il m’a botté le cul en gros!
Ton spectacle est-il déjà prêt?
Oui. Normalement, on fait toujours le trois quarts du nouvel album, mais là, vu qu’on a pensé l’ordre des chansons en studio, on joue Santa Maria du début à la fin et après, on en fait une dizaine d’autres. Ça sera un genre de wrap up des tounes qu’on aime jouer. C’est certain qu’on va se faire demander des chansons comme Les mains dans l’huile.
Est-ce que tu te sens obliger de faire ces chansons?
Je pense que t’as pas le choix et moi, je suis pour ça. Par le respect pour le public qui se déplace, qui achète des billets, qui veut passer un bon moment, il faut que tu joues tes incontournables. Comme Parc’qui m’fallait, ça dépend des fois, mais j’ai pas toujours envie de la faire, mais je la fais tout le temps et je finis par prendre mon pied parce que c’est important de faire plaisir aux gens qui pour venir te voir en show.
Dany Placard sera en spectacle au Cercle le 2 octobre prochain.
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