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Change de disque par Tanya Beaumont: Galaxie présente Zulu

Galaxie présente ZuluGalaxie. Photo : Le Petit Russe

Olivier Langevin, leader du groupe Galaxie, était de passage à Québec pour un spectacle à l’Impérial Bell dans le cadre des Nuits FEQ et pour présenter son nouvel album, Zulu.

Au moment de confirmer la date du spectacle, il parait que Zulu n’était pas encore terminé?

En fait, on se disait que ça fitait vraiment avec la sortie de l’album… ou vraiment pas! On a décidé de la booker et de s’arranger avec la date. On espérait que l’album sorte à temps. Finalement, on a réussi à conclure l’album à temps. C’était vraiment intéressant que le Festival d’été nous invite à faire ce spectacle-là. On ne pouvait pas passer à côté de ça.

 Le spectacle de l’Impérial était complet, est-ce que vous vous y attendiez?

On espère toujours, mais c’est la première fois à Québec qu’on attire autant. Que l’Impérial soit plein de même, c’est complètement débile! Ça fait longtemps qu’on travaille notre affaire. Quand la réponse est aussi bonne, c’est vraiment cool. C’est dur de faire sa place. Il y a beaucoup de bons trucs. Il y a eu un genre de libération de la musique par rapport au fait qu’on peut enregistrer la musique. J’ai l’impression que ç’a multiplié les bonnes affaires.

Cela implique aussi que tes collaborateurs sont plus occupés. Est-ce plus difficile de se réunir?

Je dois t’avouer qu’il faut jongler beaucoup avec les horaires. On vieillit aussi, il y a les enfants, il y a plein d’affaires. On n’est plus aussi libre qu’on l’était. D’avoir tous ces gars et ces filles-là aux horaires de fou, c’est de plus en plus complexe.

Tu avais cette volonté pour l’enregistrer de faire ça comme vous le faisiez avant, de manière plus spontanée?

C’était un peu arrangé! Je savais à peu près quand ils étaient libres. C’était planifié, mais pas trop. J’essaie d’avoir des musiques dans les périodes données… Les gars le savaient, mais c’était pseudospontané!

Le titre Zulu nous ramène à des sonorités africaines. Quel est le lien entre les rythmes africains, Galaxie et Olivier Langevin?

En fait, c’est juste une chanson sur l’album qui est la première qui a lancé l’enregistrement. Celle-là, le riff est vraiment africain et même Elage Diouf est venu faire des percussions. Mais on n’est pas du tout dans la musique world. C’est très rock.

Est-ce que le passage des chansons de l’album à la scène a été facile?

Sur Tigre et diesel, l’album précédent, c’était plus fait track par track avec plus de beat électronique. Mais celui-ci a plus été enregistré live. C’était beaucoup en trio. C’était donc plus facile de faire le spectacle par la suite. C’était moins du bidouillage.


Pour surveiller leur prochain passage à Québec, visitez le site Web de Galaxie.

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