Vieux-Limoilou — Le terrain où se trouvait Fourrures Falardeau sur la 3e Avenue a trouvé preneur. Christian Roy de l’entreprise Maranda Lustre a acquis l’espace récemment.
Par Katia Lavoie et Marie-Claude Boileau
L’homme, dans le domaine de la fourrure depuis 35 ans de père en fils comme l’ancien propriétaire CHRISTIAN FALARDEAU, a décidé de se lancer dans cette aventure en famille. Son épouse, employée du gouvernement et copropriétaire de ses entreprises, de même que ses fils à l’université dont l’un est en administration des affaires, ont accepté de le suivre dans ces démarches qui, si tout va bien, mèneront au lancement de la construction du projet au printemps 2016 pour une livraison à l’automne de la même année.
Encore aux premières étapes, CHRISTIAN ROY ne sait pas pour le moment comment sera constitué le bâtiment. Ce qui est cependant sûr, c’est que le 3e étage sera résidentiel et le rez-de-chaussée, commercial avec un ou deux locaux. Le deuxième niveau pourrait devenir l’un ou l’autre.
«Quelque chose de bien et de beau»
Puisque M. Falardeau avait planifié un projet à l’époque, le nouvel acquéreur rencontrera l’architecte au dossier pour en savoir plus sur les possibilités et les contraintes. Il est également en discussion avec la SDC 3e Avenue pour mieux connaître la demande en termes de commerces. «Je veux faire quelque chose de bien et de beau», souligne M. Roy.
Il affirme avoir le projet à cœur notamment parce qu’il demeure et travaille à Limoilou. Sa principale entreprise œuvre dans l’entreposage de la fourrure ainsi que la confection et la réparation tout près des ateliers du Carnaval. De plus, plusieurs immeubles commerciaux et résidentiels de la 3e Avenue, dont ceux où logent Timôme et Libre Emploi, sont sa propriété.
Le montant déboursé pour l’achat du terrain ne sera pas divulgué pour respecter une entente qu’il a prise avec M. Falardeau.
La SDC heureuse
SÉBASTIEN CHAMBERLAND, directeur général de la Société de développement commercial (SDC) de la 3e Avenue Limoilou, est très heureux de ce dénouement. Il apprécie que M. Roy ait entrepris des démarches auprès de la SDC pour valider le type de commerces qui pourraient y être installés. «Nous sommes en contact. Nous travaillons conjointement pour le bien de la 3e Avenue», mentionne-t-il.
En poste depuis deux mois, M. Chamberland se dit toujours dans un mode écoute. On lui a notamment parlé d’amener une poissonnerie, une bannière ou encore un magasin de vêtements comme celle de Séraphin. Reste à voir si le rez-de-chaussée accueillera un ou deux locaux. Actuellement, tout est sur la table.
Vous irez voir les blocs de M.Roy sur la 4e rue, bloc arrière du restaurant Coloc. unautre bloc plus loin. Vous pourrez voir l’entretien qu’il fait à ses blocs….