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Entrevue avec Martine Côté

Martine CôtéMartine Côté. Photo : Marie-Claude Boileau

Québec — Après cinq ans à livrer la météo au téléjournal à Ici Radio-Canada Québec, Martine Côté est passée à la radio où elle fait découvrir des organismes communautaires et des projets citoyens à l’émission du matin Première heure. Le Carrefour s’est entretenu avec la sympathique chroniqueuse pour en apprendre plus sur elle.

Par Marie-Claude Boileau

Quel est ton parcours professionnel?

J’ai commencé à travailler à la fin mes études en arts et technologie des médias à Jonquière pour TQS. J’y suis restée jusqu’au moment où ils ont annoncé la fermeture. Je suis ensuite partie à Rivière-du-Loup pour travailler comme journaliste durant un an pour une station privée affiliée à TVA et Radio-Canada. Après je suis venue à Québec, j’ai oeuvré dans l’écrit et aux communications pour le Grand Rire. C’est là-bas où j’ai connu quelqu’un de Radio-Canada qui m’a dit qu’il cherchait une personne pour la météo. Ce n’était pas un rêve de faire la météo, mais je voulais faire de la télé. C’est un médium qui me plait et j’ai un talent là-dedans. Je me suis dit «pourquoi pas?» J’étais consciente que ça pouvait être un tremplin pour autre chose.

Qu’est-ce qui t’a poussé à étudier en journalisme?

À la maison des jeunes que je fréquentais au secondaire, il y a eu un projet de radio étudiante. J’ai démarré une émission avec une amie où l’on traitait de sujets d’adolescents. J’en ai fait durant tout le reste de mon secondaire. Je ne suis pas une carriériste qui a un plan. Je me laisse porter par la vie. J’avais de l’intérêt pour le monde des médias et à faire la télé. Mon premier but était d’être recherchiste. Finalement, c’est en suivant des cours de télé que je me suis rendu compte que j’aimais ça.

Qu’est-ce que tu aimes de ton travail?

J’aime rencontrer des gens, j’aime que ça ne soit jamais pareil. En fait, avec mon nouveau mandat, c’est ça qui est le fun. Je rencontre des citoyens, je m’insère dans leur quotidien. C’est un métier créatif, il faut tout le temps se renouveler d’année en année. Le travail d’équipe est le fun et très important.

Est-ce que la télé te manque?

Oui, un petit peu. Mais je ne veux pas arrêter complètement d’en faire. Je l’ai dit à mes patrons quand ils m’ont proposé la radio. Je leur ai demandé de participer aux émissions spéciales, etc. J’ai remplacé ma collègue récemment et j’étais très excitée de le faire, un peu nerveuse aussi.

Travailler à la radio le matin, ça ne change pas le monde sauf que…

Ça change l’horaire de vie! Je travaillais de 11h à 19h. Maintenant, je me couche à l’heure où je soupais avant! Je me lève à 4h30 et j’arrive à la station vers 5h30. Ça change complètement le beat de vie. La vie sociale de semaine est plus tranquille, mais on se reprend la fin de semaine. C’est le plus gros changement. En même temps, le médium est différent. Tu traites ton sujet différemment qu’à la télévision. J’apprends à plus décrire avec des mots précis alors qu’en télé, tu t’appuies sur des images. Dans la livraison aussi, il faut que je sois à mon top à 6h le matin. Il y a des fois où je cherche plus mes mots et mes idées ne sont pas claires. Ça va quand même bien. Je m’en tire bien!

Comment as-tu trouvé ton expérience d’animatrice à En supplémentaire?

J’ai vraiment aimé. Ç’a été une belle expérience. Je la referais demain. Le culturel m’attire un peu plus que les nouvelles. Animer une émission culturelle, c’est un bonbon, un rêve, pour les rencontres, les artistes, etc. Travailler l’été, c’est le fun aussi. Animer une quotidienne culturelle, ça serait mon idéal.

En rafale

  • Des loisirs? Je suis une coureuse. J’ai couru mon premier demi-marathon cet automne. Sinon, je fais du yoga, je voyage. Comme je fais un certificat en relation publique, ça fait aussi en sorte que j’étudie et j’ai peu de temps libre. J’aime le théâtre.
  • Ton plus beau voyage? Le dernier. Je suis partie deux mois en Asie où j’ai visité la Thaïlande, le Cambodge et Bali.
  • Le meilleur conseil qu’on t’a donné? Il faut être curieux. Avoir les yeux ouverts tout le temps. Ne pas se prendre au sérieux.
  • Ton plaisir coupable? Le karaoké. J’aime les tavernes de quartier. Je viens de la Côte-Nord donc je me sens bien dans ces endroits-là comme le pub Limoilou ou Le Dauphin qui est mon bar préféré.
  • Anecdote de tournage? Une fois, il y avait une méga tempête de vent avec des rafales à 100 km/h. Mes patrons ont eu la merveilleuse idée de m’envoyer sur la terrasse Dufferin. Je m’envolais carrément! Je n’étais pas capable de parler. Comme tu es en direct à la télé, il faut que tu te débrouilles.

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  1. Martine Coté | Michel Belleau

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