Publicité
  • Publicité pour la résidence La Champenoise
  • Jean Coutu Vaccination

Une clinique d’orthophonie sociale à Québec

Une clinique d’orthophonie sociale à QuébecPhoto : Courtoisie

Limoilou — Depuis le 22 février, des orthophonistes explorent une nouvelle voie pour offrir leurs services. La Clinique d’orthophonie sociale de Québec a ouvert ses portes à Limoilou dans un esprit d’accessibilité et un carnet de rendez-vous rempli.

Par Katia Lavoie

«Les gens se sentent très interpelés ; les orthophonistes en premier. Quand nous avons fait l’assemblée de fondation, la salle était pleine», souligne ÉLIE BELLEY-PELLETIER, cofondateur et directeur général de la clinique. Il ajoute que les professionnels veulent voir émerger un nouveau modèle.

Plusieurs personnes de tous les horizons ont accepté de s’impliquer dans la toute nouvelle organisation à but non lucratif, dont SARAH BÉRUBÉ-LALANCETTE, cofondatrice et directrice clinique, MARIE-PHILIPPE RODRIGUE, orthophoniste et vice-présidente ainsi que la présidente ANDRÉE-ANNE LIZOTTE. Ils œuvrent ensemble afin de rendre les services plus accessibles par divers moyens. L’un d’entre eux est la localisation de leur bureau situé au Centre Horizon, sis au (801, 4e Rue, bureau 205. «Il y avait un trou de service au centre-ville», indique le directeur général. Les plus proches se trouvaient, avant l’ouverture de l’établissement, dans Saint-Sacrement et à Charlesbourg notamment.

Services

L’organisation propose des consultations à prix réduits de dépistage en développement du langage, d’évaluation ainsi que de thérapie pour adultes et enfants. Dans tous les cas, il s’agit d’une baisse de tarif de 25 % par rapport au privé. «Ce n’est pas une grosse différence», admet M. Belley-Pelletier. Il estime cependant que cette diminution permettra à plusieurs d’y avoir recours dans un contexte où les listes d’attente s’allongent et que des postes d’orthophonistes sont supprimés. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, on patiente même dans le privé selon lui.

Le meilleur accès à la population passe aussi par le développement de partenariats. Avant même le début des activités, L’Appui pour les proches aidants Capitale-Nationale a accepté de s’investir dans l’aventure. «S’il n’avait pas embarqué, on n’aurait peut-être pas eu de clinique», affirme le cofondateur.

L’organisme, qui a été en quelque sorte un levier pour obtenir d’autres fonds, finance sur trois ans un soutien à domicile s’adressant aux aînés atteints d’une aphasie à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’une maladie neurodégénérative. Le service leur permet d’apprendre des stratégies de communication en compagnie de leur proche aidant. Dans ce cadre, les séances sont presque gratuites. Les deux premières ne nécessitent aucun déboursé alors que les quatre autres coûtent 25 $. L’organisation désire ainsi soutenir 80 familles en deux ans et demi. Il reste encore de nombreuses places.

Déjà du succès

La clinique est ouverte depuis peu, mais le téléphone sonne souvent particulièrement pour des enfants. Les adultes commencent tranquillement à recourir aux services, une clientèle que M. Belley-Pelletier désire voir augmenter. «Dès qu’ils ne se trouvent pas de place au public, il y a très peu d’endroits à l’extérieur», explique-t-il.

Le directeur général vise d’autres projets et partenariats. Cependant, «on va d’abord essayer de s’établir et d’offrir des services de qualité», indique-t-il. La CDEC de Québec et le Réseau d’investissement social du Québec (RISQ) ont soutenu le projet.

Pour des informations, consultez le site Web de la Clinique d’orthophonie sociale.

Commentez sur "Une clinique d’orthophonie sociale à Québec"

Laissez un commentaire

Votre courriel ne sera pas publié.


*


Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.