Le domaine spatial connaît certaines difficultés. On a assisté dans les dernières années à la fin du programme des navettes, à l’abandon de certains autres programmes ainsi que de sérieux retards sur de nombreux projets. Au Québec, la présence de la science dans nos médias et à l’école connaît également certaines difficultés.
Je vous invite donc dans cette chronique à un plaidoyer en faveur de l’investissement en éducation, plus particulièrement dans le domaine de la science.
L’être humain est un grand explorateur et a toujours voulu comprendre son environnement. Il a navigué sur des océans, traversé des déserts et escaladé des montagnes. Il était donc inévitable qu’il cherche à progresser en altitude pour aller dans l’espace.
Dès l’antiquité, on s’imaginait se rendre sur la Lune jusqu’à ce qu’un tel voyage devienne réalité en 1969. Les appareils, les matériaux et les procédés qu’il a fallu améliorer ou inventer pour conquérir l’espace ont trouvé des milliers d’applications dans la vie de tous les jours (téflon, velcro, énergie solaire, aliments déshydratés). Le budget de la conquête spatiale représente une goutte d’eau à côté du budget de la défense.
Made in space
Si un programme spatial a un coût, il est aussi une source de revenus. Un bel exemple est la station spatiale internationale qui donne aux astronautes et aux chercheurs un accès aux conditions uniques de microgravité (gravité de très faible intensité) qui caractérisent l’environnement spatial. On y espère concevoir et développer de nouvelles innovations technologiques.
L’exploration spatiale permet aussi de répondre à des questions fondamentales sur notre place dans l’univers et sur l’histoire de notre système solaire. En relevant les défis liés à l’exploration spatiale, nous améliorons nos connaissances et notre technologie.
À chaque fois que nous découvrons un nouvel objet céleste ou faisons une percée technologique, nous sommes récompensés. Pas seulement par le fait d’avoir satisfait notre curiosité, mais avec des bénéfices et applications tangibles que nous pouvons utiliser ici sur Terre. Ainsi, nous améliorons nos connaissances scientifiques, favorisons la croissance économique et technologique. Investir en éducation, ce n’est pas une dépense, mais un investissement pour notre futur.
L’astronomie vous intéresse?
Un cours d’astronomie pour débutants sera donné ce printemps par un spécialiste qui vous donnera des connaissances de base pour bien débuter en astronomie. Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances scientifiques ni équipement pour participer à cette formation. Plusieurs sujets seront abordés et une attention particulière sera apportée sur le fonctionnement des appareils et sur la pratique de l’astronomie dans notre région. Un incontournable pour tout astronome amateur qui désire améliorer ses connaissances!
- Début des cours : Mai 2016
- Coût : 130$ (100$ lecteurs du journal Le Carrefour de Québec)
- Durée : 4 mois
- Contenu : Quelques cours de base et plus de 10 soirées d’observation
INFORMATION ET INSCRIPTION: ÉRIC GAGNON (418) 682-0184
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