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2 familles syriennes parrainées

réfugiés syriensLégende: Des réfugiés syriens en attente à la station de train Keleti, à Budapest en Hongrie, le 5 septembre 2015. Photo : Mstyslav Chernov / Wikimedia commons

Saint-Jean-Baptiste — L’appel à la mobilisation d’un comité de bénévoles de la paroisse Saint-Jean-Baptiste a été entendu. La somme collectée a dépassé leurs attentes ce qui leur a permis d’accueillir deux familles de réfugiés syriens. Leur travail se poursuit puisque les démarches sont nombreuses et parfois laborieuses.

Par Marie-Claude Boileau

Les Dahbar sont arrivés au début de l’année alors que les Ksiri sont ici depuis environ deux mois. La première famille est composée du père, de la mère, d’un adolescent et d’une jeune fille tandis que l’autre est formée des parents et de jumelles de 7 ans. Les deux sont installées près du Cégep Garneau.

Les derniers mois ont consisté à remplir des formulaires pour pouvoir accueillir les familles syriennes. PAUL MACKAY, membre du comité de citoyens, explique que les demandes doivent être faites par Internet ce qui implique la création de plusieurs mots de passe. Le processus est fastidieux. De plus, si certaines organisations ont dit qu’ils faciliteraient les processus, la réalité est tout autre. Par exemple, l’authentification de documents dans un bureau d’arrondissement a coûté 130$.

Bonnes nouvelles

Le comité de citoyens a fait des demandes pour que les adultes suivent des cours de francisation. Seul le père Dahbar avait été accepté pour la session débutant le 27 avril. Sa femme a finalement été incluse. Puis, ils ont appris récemment que les deux autres pourraient commencer une formation cet été. Les enfants du couple Dahbar fréquenteront le camp d’été des Loisirs St-Sacrement.

M. Mackay attendait des réponses pour les jumelles au moment de l’entretien avec Le Carrefour. Par ailleurs, il est possible que la mère de la famille Dhabar puisse faire une maitrise à l’Université Laval. «Elle a enseigné à l’Université de Damas. Elle est ingénieure en génie sismique. Nous avons rencontré un professeur de l’Université Laval qui semblait intéresser. Ça pourrait lui permettre de pouvoir travailler», mentionne-t-il.

Appel à la solidarité

Le groupe de bénévoles prévoit relancer un appel à la solidarité. Le montant minimal de 18 000$ exigé par le gouvernement du Canada pour parrainer les familles syriennes n’est pas suffisant. Les frais sont plus importants que prévus.

Maintenant que les adultes suivront des cours de francisation, ils recevront une allocation. «On ne lâche pas. Les familles sont très contentes d’être dans un milieu de paix et de sécurité», indique M. Mackay.

On peut faire un don en envoyant l’argent à la Fabrique Saint-Jean-Baptiste, situé au 955, avenue de Bienville, Québec, G1S 3C1.

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