Le musicien Samuel Lussier a lancé au début décembre son premier album intitulé, The Lost French Guy.
Par Tanya Beaumont
Comment ton lancement s’est-il passé?
Il y avait du monde! Il y a des gens qui sont venus sur scène avec moi pour la deuxième partie où l’on a fait un set de cover. Il y a eu Jean Ravel, Oli Couture et on avait deux DJ. C’était très coloré!
L’album s’appelle The Lost French Guy. D’où vient ce titre?
Quand j’étais à Nashville au mois de mai, j’attendais une paie et elle ne rentrait pas. Je me suis installé devant le Hooters avec ma guitare et une pancarte qui disait «Lost french guy, help me buy a croissant». Je jouais des chansons des Eagles et de Johnny Cash en me faisant passer pour un Français perdu et j’ai eu assez d’argent pour aller dans les bars le soir!
Que faisais-tu à Nashville?
J’étais en vacances. Je n’en prends pas souvent et là je voulais me ressourcer et voir ce qu’il se passait là-bas. J’y étais déjà allé en 2014 et ça m’avait beaucoup marqué. Donc, j’ai décidé d’y retourner et c’est comme ça que j’ai trouvé le titre de l’album! À voir le nombre de likes que j’avais sur Instagram, je me suis dit que c’était peut-être une bonne idée!
Était-il déjà composé ton album à ce moment-là?
L’album s’est fait surtout cet automne. Je suis parti encore en voyage, dans les montagnes de la Virginie et un peu en Caroline du Nord pour finalement aboutir à Nashville. En cours de chemin, j’avais toujours des chansons qui me revenaient en tête. Ces chansons-là se sont retrouvées sur papier, et finalement sur disque, puis sur Internet. Il y a de en plus de gens qui les ont entendues, je suis bien content!
Tu joues depuis longtemps dans des groupes de reprise. À force de jouer les chansons des autres, as-tu peur d’être trop influencé?
J’ai pas mal épuré ce que je joue en cover. J’essaie de faire des chansons qui me parlent un peu plus. Celles qui me représentent moins, j’essaie de les tasser du set list pis finalement, il ne reste que de bonnes tounes! Tsé, Johnny Cash était influencé par Hank William, les Beatles tripaient sur les gars de blues du Delta. On essaie tous de répéter un peu quelque chose. On est dans une autre époque avec d’autres outils. Mes chansons, elles me représentent moi. J’ai des influences qui me représentent moi et si elles peuvent paraitre dans mes compositions, j’en serai ben content.
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