Limoilou — Certaines sections du Centre Vidéotron avaient été fermées pour rassembler les gens de façon plus compacte, mais une fois le spectacle débuté, la foule d’environ 5 000 personnes semblait bien plus nombreuse. Bruyante et heureuse de revoir Arcade Fire dont la dernière visite dans la Capitale remontait à 2010.
Par Julie Bourassa
Les 9 membres du groupe se partageaient une scène centrale avec un parterre à 360 degrés. Aménagée de plusieurs blocs sur lesquels ils pouvaient monter et sauter pour animer la foule et alterner les instruments, cette scène créait énormément de dynamisme.
Les techniciens, tous vêtus du veston EW, se sont grandement affairés tout le long du spectacle afin d’ajuster la scène aux différents tableaux imaginés par la troupe de Win Butler.
Tout le visuel incluant les écrans au-dessus de la scène ainsi que les éclairages, autant vers la scène qu’au-dessus de la scène, en plus des deux énormes boules disco, en mettaient plein la vue.
Les images diffusées durant l’entracte (près de 45 minutes) suivant la prestation de Wolf Pararde, sont un peu tombées à plat, mais prenait leur sens une fois le spectacle débuté.
Scène 360 degrés
Everything now et Signs of life nous ont d’abord été servis après une entrée en scène grandiose où le groupe a été présenté à la manière d’un boxeur. En enchaînant avec Rebellion (Lies), le groupe s’assurait de mettre la foule de son côté.
Avant que sa conjointe, Régine Chassagne entonne Haiti, Win Butler y est allé d’un message pro immigration en rappelant que s’il était ici, c’était grâce à l’immigration.
À la mise en scène déjà spectaculaire s’est ajoutée une plate-forme centrale qui s’est mise à tourner, offrant encore plus de possibilités pour le groupe d’interagir avec les fans sur un étendu de 360 degrés et dans un mouvement constant.
Le spectacle nous a menés dans différentes ambiances en commençant par l’arène de boxe pour se terminer dans un écran de fumée où l’on ne voyait presque plus la scène durant les dernières chansons avant le rappel.
Un des moments forts du spectacle a été la toute douce Neon Bible où l’on a senti le groupe en communion avec la foule et Sprawl II qui a fait danser tout le monde.
Arcade Fire a interprété en rappel We Don’t Deserve Love, où Win s’est glissé dans la foule comme dans un immense karaoké, et Wake Up dans une mise en scène complètement épurée avec une étincelante lumière blanche. Le groupe est sorti comme il était entré, en traversant la foule conquise.
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