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SABSA comble une lacune dans le système de santé

Amélie Bédard de la coop SABSAAmélie Bédard de la coop SABSA. Photo : Courtoisie

Saint-Roch — Un programme lancé l’année dernière par SABSA se poursuit cette année pour venir en aide aux personnes atteintes de l’hépatite C à Québec. Un service de suivi plus soutenu est offert compte tenu des besoins particuliers des malades vivant parfois en situation d’itinérance.

Par Jasmine Tremblay-Bouchard

L’hépatite C touche deux consommateurs de drogue sur trois. Souvent marginalisés, ceux qui s’injectent ou qui inhalent des drogues sont susceptibles de se transmettre cette maladie. SIMON VERMETTE, intervenant psychosocial et les infirmières ISABELLE TÊTU et MARIE-CHRISTINE LECLERC en collaboration avec des médecins spécialistes de la région de Québec ont lancé le programme en relevant les cas de plus de 200 porteurs de la maladie.

Un trou de service était présent dans le système de santé pour venir en aide aux gens affectés par cette maladie. Cette année, le programme est venu en aide à 71 patients ayant reçu des services de traitement et d’accompagnement afin de recevoir l’aide qui leur est nécessaire. Le projet devrait être renouvelé l’année prochaine.

Réduire la transmission

La coop SABSA travaille en amont pour venir en aide aux malades afin d’éviter les cas où le virus impose déjà de dures symptômes à son hôte. AMÉLIE BÉDARD, coordonnatrice de l’organisme, informe sur le fait qu’il s’agit d’une maladie mal connue dans les communautés où elle sévit.

«On prend les gens avec le bobo qu’ils veulent nous montrer» explique Mme Bédard.  En faisant le bilan de leur santé, des cas d’hépatite C sont découverts. Elle ajoute que bien que la maladie se transmette dans le cas des consommateurs de drogues utilisant des seringues et des pailles, le fait de se prêter des objets tels des coupe-ongles ou des brosses à dents peut aussi entrainer la transmission de la maladie. Un résidu de sang suffit.  

L’hépatite C

Il s’agit d’un virus s’attaquant au foie. La maladie peut prendre jusqu’à 30 ans avant que les premiers symptômes n’apparaissent. Les porteurs n’en sont donc pas nécessairement au courant. Les conséquences peuvent cependant être très dommageables comme dans le cas où une cirrhose se développe.

Pour plus d’informations, visitez le site Web de la coop Sabsa.

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