Vieux-Limoilou — L’organisme Espace initiative organisera une école d’automne à l’église Saint-Charles située au 500, 8e Avenue, du 19 au 22 septembre. L’objectif est de rassembler les citoyens de tous les milieux pour stimuler et informer les entrepreneurs actuels et futurs sur les projets à impacts sociaux. François Bellerive, responsable des communications et du développement de l’organisme explique le fondement de l’activité.
Par Jasmine Tremblay-Bouchard
L’école d’automne se déroule sur 4 jours et offre aux participants la chance d’explorer plusieurs ateliers en fonction de leurs intérêts et de leurs compétences en projet à impacts sociaux. L’église Saint-Charles a été transformée pour permettre aux ateliers de se dérouler. «L’objectif est d’obtenir 50 inscriptions, à la fois entreprises ou personnes seules, qui viendront profiter de l’expertise de conférenciers et partager entre eux leur vision et leurs idées», dit FRANÇOIS BELLERIVE, responsable des communications.
«Une école d’automne se déroule sur une période restreinte, ce qui permet un travail intensif de réflexion et de partage. On veut voir émerger des projets à impacts sociaux. Un projet à impact social a un enracinement dans sa communauté par les gens qui le portent», souligne-t-il. Les résultats doivent avoir un impact positif sur la population ciblée par le projet. Les conditions de vie des gens font partie des impacts visés.
Joindre les citoyens avant tout
Les gens intéressés par le domaine comme les entreupreuneurs accomplis de tous âges peuvent s’inscrire à l’école d’automne. «La FabriQC vise les citoyens à l’état brut. Au-delà du rôle de simple citoyen, la personne peut être entrepreneur, travailleur au sein d’une organisation communautaire, étudiante ou retraitée», spécifie M. Bellerive. Il s’agit donc d’arriver à toucher toutes les sphères de la communauté pour avoir un impact large.
Des groupes étudiants peuvent s’y présenter dans le but d’approfondir leur projet de recherche. «Nous avons des partenariats avec l’Unité mixte en recherche de sciences urbaines de l’Université Laval. On a aussi un partenariat avec Opvia qui est un observatoire sur l’apport des outils numériques pour l’amélioration des conditions de vie», détaille le responsable. «On a une conférence qui s’appelle Les collaborations fécondes entre recherche et impact social. Il s’agit de voir comment la recherche peut influencer positivement le milieu communautaire», approfondit-il.
Les retraités sont également les bienvenus. «L’école est au milieu d’une église, des personnes âgées étaient intéressées à savoir ce qui s’y passait durant la préparation. Je pense que nos ainés peuvent apporter énormément à une ville. Nous avons des projets faits par des retraités qui se sont inscrits», dit François.
Le changement par les citoyens
M. Bellerive soutient que les citoyens ont le pouvoir d’entreprendre le mouvement de changement pour faire de la ville de Québec un endroit qui convient et qui est adapté aux besoins de ses résidents. Le transport durable, des zones inondables en bordure de fleuve, le vieillissement de la population et l’intégration des immigrants font partie des enjeux auxquels les organisateurs s’attendent le plus.
La FabriQC qui a mis sur pied Espace initiative conçoit que l’église pourrait devenir un laboratoire d’innovation sociale où plusieurs entreprises et organisations se rencontre. L’objectif serait d’échanger et d’élaborer d’autres projets axés sur le développement social. «On a besoin d’un lieu au diapason avec ce que les citoyens désirent réellement», croit M. Bellerive.
Pour des renseignement supplémentaires, visitez la page Web de La FabriQC.
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