Québec — En vue des élections fédérales 2019, nous allons à la rencontre des candidats de Beauport-Limoilou et de Québec pour connaître leurs motivations et leur vision des enjeux de la circonscription. Sous la forme d’un questionnaire électoral, voici l’entrevue réalisée avec Luc Joli-Coeur, candidat pour le Parti vert du Canada.
Par Chloé Lemon
LUC JOLI-COEUR est «très préoccupé par l’urgence climatique». Ces quatre dernières années, il a travaillé comme cadre au ministère des Finances du Québec. Il a également travaillé sur le projet de sa conjointe, où il «s’est senti plus interpelé» par la politique. Il a travaillé au cabinet de la ministre du Tourisme sous le gouvernement Parizeau. Il a étudié en économie et urbanisme et est diplômé d’études supérieures en gouvernance.
Racines familiales
Monsieur Joli-Cœur est né à Toronto, mais sa famille a des racines à Québec. Ses grands-parents ont élevé leurs douze enfants ici. Il habite maintenant le Vieux-Québec et il va souvent dans les restaurants avoisinants. «Je suis connu, j’aime les gens du quartier», souligne-t-il.
Urgence des changements climatiques
«Je suis très préoccupé par l’urgence climatique. Les enjeux écologiques font partie de l’ADN du Parti vert, c’est pourquoi j’ai opté pour ce parti. Le Parti a une plateforme complète, soit les enjeux sociaux, environnementaux et financiers», mentionne M. Joli-Cœur.
Les enjeux locaux
La qualité de l’eau est un enjeu très important pour le candidat du Parti vert. «On va prendre un pourcentage de la TPS, puis le redonner aux municipalités. Ça donnerait 10 milliards $ pour qu’ils puissent gérer la salubrité de l’eau», précise-t-il. «Il faut protéger les espèces et donner à la population un accès au fleuve», ajoute-t-il. Il s’engage à aménager les rives du bassin Louise.
Pour le Port de Québec, «l’administration devra respecter les plus hauts standards concernant les normes environnementales, consulter la population et revoir son projet, car l’administration du port a fait preuve d’incompétence», évoque-t-il. Il s’engage à créer environ «1 500 logements par année pour les dix prochaines années, soit 150 000 sur dix ans, pour la région de Québec», ajoute-t-il. Il souhaite qu’une équipe canadienne de brise-glace aille dans le Grand-Nord pour effectuer des recherches. Des projets pilotes pourraient voir le jour dans la circonscription de Québec pour l’agriculture urbaine. Les terrains des communautés religieuses pourraient être utilisés ainsi.
Préoccupation de tous
Le Parti vert s’engage à verser 10 milliards $ par année aux municipalités au Canada pour les projets d’infrastructure, y compris ceux de transport en commun. Il souhaite travailler avec les gouvernements provinciaux, mais également avec les municipalités. Le parti envisage aussi de transformer le conseil de fédération en un conseil plus élargi. Autrement dit, tous les gouvernements provinciaux avec un représentant des grandes villes et des communautés autochtones pourraient être présents.
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