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Élections fédérales 2019 : rencontre avec Bianca Boutin du Parti conservateur du Canada

Bianca Boutin du Parti conservateur du CanadaBianca Boutin du Parti conservateur du Canada. Photo : Courtoisie

Québec — En vue des élections fédérales 2019, nous allons à la rencontre des candidat(e)s de Québec pour connaître leurs motivations et leur vision des enjeux de la circonscription. Sous la forme d’un questionnaire électoral, voici les réponses de Bianca Boutin, candidate du Parti conservateur du Canada.

Par Ève Cayer, journaliste de monlimoilou

Jeune mère de famille, BIANCA BOUTIN détient un baccalauréat en communication publique, une maîtrise en journalisme international et étudie à la maîtrise en administration des affaires (MBA). Son parcours professionnel l’a amené à travailler comme attachée de presse pour le ministère de la Santé et des Services sociaux au gouvernement provincial. À l’âge de 20 ans, Bianca Boutin a servi durant 6 mois pour les Forces canadiennes.

Quel est votre lien avec la circonscription de Québec?

Je suis née à Vanier à l’hôpital Christ-Roi et, adolescente, je me suis installée dans le quartier Duberger. J’habite toujours ce quartier.

Pourquoi s’être lancée avec le Parti conservateur du Canada?

Les valeurs conservatrices du parti me rejoignent. Par exemple, je m’attends à ce que les gens qui commettent des crimes graves comme des actes sexuels envers les enfants ou de la violence envers les femmes et les enfants aient une peine exemplaire. Je ne crois pas qu’on puisse faire une justice uniforme, mais on peut donner aux juges le pouvoir d’imposer des peines aux gens qui s’attaquent aux plus vulnérables de notre société.

Je prône un gouvernement décentralisateur, parce que ce n’est pas vrai que, d’un océan à l’autre, nous ayons la même réalité. Alors, c’est important pour moi qu’un gouvernement donne la liberté aux provinces.

Selon vous, quels sont les enjeux majeurs dans la circonscription de Québec?

Récemment, j’ai été interpellée par le comité des citoyens du Vieux-Québec en ce qui concerne le chantier temporaire de la Citadelle de Québec. Il y a un chemin temporaire qui a été aménagé pour le passage des camions du chantier de la Citadelle et la qualité de vie des citoyens s’est dégradée à cause du bruit. Je veux faire en sorte que le chemin temporaire soit temporaire et m’assurer que tous les moyens de mitigation soient mis en place.

Après avoir visité une vingtaine d’organismes communautaires dans les dernières semaines, l’aspect de la lourdeur administrative des demandes de subvention revient constamment. C’est beaucoup de travail et d’argent pour les organismes et j’aimerais travailler avec eux pour qu’on trouve des solutions pour alléger leur tâche.

Au bassin Louise, il y a un projet de baignade. Les gens aimeraient qu’on ait accès à l’eau. Je suis tout à fait d’accord, par contre, je veux qu’on s’assure que l’eau permet la baignade. Les dernières données datent de 2009. Parce qu’il faut faire une utilisation responsable de l’argent des contribuables, je voudrais m’assurer que l’eau est encore correcte pour la baignade.

Pour le logement social, j’ai rencontré la Fédération régionale des OBNL d’habitation de Québec et Chaudière-Appalaches qui me disait qu’ils avaient des subventions, mais qu’à l’intérieur de ces programmes ce qui est favorisé, c’est surtout les 4 ½. Ce qu’ils m’ont expliqué, c’est qu’à Québec, on a beaucoup de personnes seules pour le logement abordable et de grandes familles. Ça ne répond pas aux besoins, alors il faut s’assurer que nos programmes puissent être flexibles pour répondre à ces besoins.

Comment entrevoyez-vous l’engagement du gouvernement fédéral dans le projet de transport structurant de la Ville de Québec?

Les sommes sont disponibles, l’entente est signée et nous allons continuer à aller de l’avant, mais, idéalement, si le projet le permet nous aimerions qu’il y ait un lien avec la Rive-Sud. Nous sommes prêts à écouter les options envisageables pour créer ce lien.

Comment verriez-vous votre rôle de députée, ici, dans votre circonscription par rapport à vos fonctions à Ottawa?

À Québec, je vais faire du travail de terrain, rencontrer les citoyens des différents quartiers parce qu’ils n’ont pas tous la même réalité ni le même statut socio-économique. Par exemple, les écoles du centre-ville ne vivent pas la même réalité que les écoles de Duberger. C’est un défi pour un député, donc il faut être là pour les écouter. À Ottawa, il faut s’assurer que les mesures proposées conviennent aux citoyens de la circonscription (projets de loi, etc.).

Si vous êtes élue le 21 octobre, quelle serait votre priorité?

Je vais continuer la tournée de tous les organismes communautaires et les entreprises de la circonscription qui ont des enjeux avec le gouvernement fédéral et qui veulent me rencontrer. Je veux connaître leurs enjeux en partant pour avoir le temps d’y travailler durant mon mandat.

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