Québec — La bande dessinée de l’auteur Francis Desharnais, La petite Russie, a été mise à l’honneur dans le cadre de l’évènement Une Ville, un livre. C’est un bon moyen de faire connaître la bande dessinée à plus de gens.
Par Chloé Lemon
Au début, quatre livres ont été sélectionné pour l’évènement, dont une seule bande dessinée. « Déjà, j’étais content [d’être sélectionné], mais d’avoir gagné c’est encore mieux. C’est toujours le fun d’aller chercher un nouveau public, pour moi et pour la bande dessinée en général », mentionne FRANCIS DESHARNAIS, auteur de La petite Russie.
Une Ville, un livre
La 2e édition de l’évènement Une Ville, un livre se déroule tout le mois de mars. Du 5 au 31 mars, une exposition consacrée à la bande dessinée aura lieu à la bibliothèque Aliette-Marchand. Une projection du long métrage Les brûlés, racontant la vie des colons en Abitibi, va avoir lieu le 25 mars prochain à 14, à la Maison de la littérature. Plusieurs cercles de lecture sont organisés, où les lectrices et lecteurs pourront rencontrer l’auteur de Québec. Le premier cercle de lecture sera le 15 mars à la bibliothèque Monique-Corriveau. Le 29 mars, Francis Desharnais pourra s’entretenir avec le public.
Dans le cadre de l’évènement, un concours est également proposé. Pour participer, il suffit d’écrire en 300 mots ou moins, une tranche de vie d’un proche en lien avec l’histoire du Québec. La gagnante ou le gagnant méritera de voir son histoire mise en bande dessinée par Francis Desharnais et gagnera une paire de billets pour la soirée-bénéfice de la Maison de la littérature, le 11 mai, où l’auteur viendra remettre la bande dessinée réalisée. Le concours se termine le 31 mars.
La petite Russie
La petite Russie raconte l’histoire de la colonisation de l’Abitibi. Marcel et Antoinette vont aller vivre à Guyenne, une coopérative où la moitié du salaire des travailleurs sert à financer le développement de la colonie. « C’est une histoire que ça fait longtemps que je voulais conter, car c’est une histoire familiale », raconte l’auteur.
Pour cette bande dessinée, l’auteur s’est inspiré d’un livre écrit par son grand-père tout en y ajoutant de la fiction. Deux années, c’est le temps que ça lui a pris pour réaliser cette histoire. Il est allé au village de Guyenne à quelques reprises et il a rencontré des gens. « Pour moi, la bande dessinée est le meilleur moyen que j’ai à ma disposition pour raconter des histoires », conclut Francis Desharnais.
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