Québec — La 10e édition du Festival du cinéma de la ville de Québec (FCVQ) se déroulera du 16 au 20 septembre en ligne dans quatre salles virtuelles. Plus de 100 films seront accessibles lors de cet évènement!
Par Chloé Lemon
« Nous avons quand même gardé une formule avec des salles différentes, quoiqu’elles soient virtuelles. Ça reste une programmation avec des séances qui commencent en direct à des heures fixes. Chaque salle possède son propre ADN cinématographique », mentionne LAURA ROHARD, directrice de la programmation. Quatre salles sont disponibles, soit la Salle Desjardins, la Salle Hydro-Québec, la Salle Restos Plaisirs et la Salle Québecor.
Une belle réponse
Présentement, les passes du FCVQ se vendent assez bien. « Beaucoup de gens se sont procuré la passe. Nous avons quand même pris le pari d’avoir de petits prix cette année pour justement nous ajuster au contexte un peu étrange. L’idée était de proposer un contenu intéressant, complet et quand même accessible et abordable pour tous », explique la directrice de la programmation.
La 10e édition
Cette année, l’accent est mis sur le Brésil. Le thème est également articulé autour des résistances. Une nouvelle série intitulée les Grands Entretiens verra le jour. « C’est pour nous une manière d’avoir des invités de prestige, même s’ils ne seront pas là à Québec, c’est quand même l’idée de leur rendre hommage et de pouvoir faire un retour sur leur carrière », explique Mme Rohard. Plus d’une centaine de films sont à l’affiche, dont plusieurs de Québec : Vie de rêve de Vincent Paquette, Found Me de David Findlay et Sous pression de David Labrecque en sont quelques exemples. Le film d’affiche très attendu vient aussi de Québec, soit Nadia, Butterfly de Pascal Plante. Ce dernier a été officiellement sélectionné pour la 73eédition du Festival de Cannes en 2020.
Trois films coup de cœur
Laura Rohard nous donne ses trois films coup de cœur.
- Le premier c’est Police d’Anne Fontaine. Ça raconte l’histoire de Virginie, Erik et Aristide, trois flics parisiens qui doivent reconduire un étranger à la frontière, une mission pour le moins inhabituelle.
- Le deuxième c’est Africa Mia de Richard Minier qui raconte l’histoire des Maravillas de Mali. « C’est une belle quête pour recomposer ce groupe-là qui a fait fureur dans les années 60 de La Havane à Bamako. C’est très beau, très doux », explique Mme Rohard.
- Le troisième c’est Je m’appelle humain de Kim O’Bomsawin. Ce film raconte l’histoire de Joshéphine Bacon. « C’est quelque chose d’extrêmement lumineux, d’extrêmement touchant, c’est un beau portrait », mentionne Laura Rohard.
Pour voir la programmation, visitez leur site Web.
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