À quand remontent vos premiers souvenirs de la ville de Québec?
Enfant, j’allais tous les ans chez oncle Gabriel et tante Micheline pour Pâques, les vacances d’été et la fête du travail. Ils vivaient près de l’aéroport, dans le coin de Chauveau.
Où résidez-vous lorsque vous devez siéger à l’Assemblée Nationale?
À ma première élection en 2007, j’ai acheté un condo à Place Royale. Je l’ai vendu et j’en ai acheté un autre sur la rue Saint-Jean. Depuis 2018, c’est là que je vis quand je suis à Québec. J’envisage de représenter ma circonscription encore longtemps, alors les gens du quartier risquent de continuer à me voir pour un bon bout!
En temps normal, quel endroit fréquentez-vous souvent lorsque vous êtes à Québec?
On pourrait dire que je suis plutôt casanier. Mais il m’arrive tout de même de sortir. J’aime en particulier un petit restaurant près de chez moi : le bonnet d’âne.
Où pourrait-on vous croiser sans s’y attendre?
Ah! Ma conjointe et moi sommes des amateurs de technologie. On aime bien magasiner la fin de semaine, alors il y a des chances de nous croiser à la boutique Apple à Place Sainte-Foy.
Qu’est-ce qui doit changer à Québec?
C’est évidemment le rapport que la ville entretient à l’endroit du projet d’indépendance. Au PQ, on veut en faire la capitale non plus d’une province, mais d’un pays. Cela ne vient pas sans des avantages considérables au plan notamment de la visibilité, de la stature, de l’économie.
Qu’est-ce qui ne doit pas changer?
Sans hésiter, c’est la beauté des lieux. Québec est une ville magnifique, et je suis très attaché à son patrimoine architectural. J’ai d’ailleurs le souhait que tous les Québécois aient l’occasion de visiter l’Assemblée Nationale, qui est l’un des plus beaux édifices au monde, et qui est malgré tout méconnu, même des gens de chez nous. Je contribue modestement à la réalisation de ce souhait en agissant parfois à titre de guide pour les gens de ma circonscription qui expriment le désir de visiter l’Assemblée Nationale.
Y a-t-il selon vous un « mystère Québec » comme on l’entend parfois?
Il n’y a pas de « mystère Québec », il y a un « défi Québec ». Les gens ici ne veulent pas être pris pour acquis, c’est tout. Ils pèsent les propositions au mérite, et non selon le parti qui les défend, ce qui fait que personne ne peut prétendre avoir mainmise sur la région. Jusqu’à 2003, 10 des 11 circonscriptions étaient détenues par le PQ ; après, c’est le parti libéral qui a eu le contrôle de la région, mis à parts quelques sièges qui appartenaient à l’ADQ et Taschereau où régnait Agnès Maltais ; aujourd’hui, c’est la CAQ qui a presque tous les sièges, mais les quartiers centraux ont voté massivement pour un autre parti : Québec Solidaire. On ne sait pas ce qui peut se passer à la prochaine élection, mais on doit être à l’écoute de la population.
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