Bruno Marchand et son équipe était ce mardi à la Piazzetta de Charlesbourg pour mettre de l’avant les propositions économiques de son parti Québec Forte et Fière et pour présenter Charles Pagé, nouveau candidat dans le district de Saint-Rodrigue.
Priorité au soutien des commerçants
Le chef de Québec Forte et Fière mentionne d’entrée de jeu que son parti « croit en une économie de propriétaires forte et diversifiée ». Il explique que l’économie au Québec ne va pas mal, mais qu’elle demande une adaptation.
Son parti propose quatre engagements économiques, d’abord en s’attaquant à la pénurie de main-d’œuvre.
Bruno Marchand annonce « la création d’un groupe de travail permanent qu’il présidera et qui se réunira chaque mois pour faire état des lieux ». « Le comité permanent sera formé d’entrepreneurs, de gens de ressources humaines, des milieux d’enseignement et de l’ensemble des milieux interpellés par cette situation pour trouver des solutions directes et quotidiennes. »
« Nous annonçons également la mise à contribution des sages, poursuit-il, je fais référence à la clientèle 55-85 ans qui a encore le goût d’être actif et de contribuer à sa manière. »
Il propose à cet égard de les rejoindre en revendiquant auprès du gouvernement provincial et fédéral des conditions fiscales favorables au retour au travail. « On va mettre un projet pilote visant à favoriser le maillage entre les entreprises et ces sages d’un même secteur », explique Bruno Marchand.
En troisième lieu, le chef annonce qu’il « va tout mettre tout en œuvre pour faciliter la vie de nos entrepreneurs ». « On va leur permettre d’avoir accès aux ressources facilement et rapidement, promet-il, on va accélérer la mise en œuvre du guichet unique mis en place par le gouvernement du Québec pour l’ensemble des mesures de soutien disponibles aux entreprises ».
Pour le moment, Bruno Marchand ne s’engage pas à baisser les taxes, puisqu’il affirme que « ce ne sont pas tous les secteurs qui sont pareils » et que ce qu’il proposera « sera adapté à la situation ». Il s’engage néanmoins à ne pas augmenter les taxes plus que l’inflation.
Faire de la Capitale la « leader de l’économie verte »
Bruno Marchand annonce aussi qu’il ira plus loin dans le virage vert de l’économie de la ville.
« La politique d’approvisionnement de la ville de Québec date de 2014, explique-t-il, j’annonce que Québec Forte et Fière s’engage à la revoir pour intégrer l’emprunte carbone à la sélection d’un fournisseur et le caractère local dans le choix d’entreprises et de fournisseurs. »
Cette mesure vise à « adapter la politique à la réalité environnemental et aux nouveaux défis » et à soutenir l’économie locale.
Nouveau candidat dans Saint-Rodrigue
Bruno Marchand présente le nouveau candidat, Charle Pagé, qui a occupé auparavant la fonction de directeur des loisirs à la Ville de Québec et qui occupait celle de conseiller au Service de police (SPVQ) depuis neuf mois.
« Charles est un gestionnaire aguerri qui ajoute une expérience à notre équipe déjà bien garnie », affirme Bruno Marchand.
« Dans les dernières décennies, affirme Charles Pagé, j’ai été témoin d’un certain abandon des banlieues de deuxième et troisième couronnes sur le plan des investissements pour les infrastructures, l’accessibilité aux services et la relation privilégiée entre les citoyens et l’administration municipale. »
En tant que candidat et conseiller, il affirme qu’il aura à coeur les aînés, les jeunes et les personnes les moins favorisées. « Jusqu’à tout récemment, je portais le dossier de la diversité, de l’équité et de l’inclusion dans ma direction, poursuit-il, et soyez assurés que je crois profondément à l’importance d’une société où tous peuvent s’épanouir. »
Le dossier de l’église Sainte-Maria-Goretti
Les citoyens du quartier de Maria-Goretti ont fait la demande cette semaine au parti de Québec Forte et Fière de s’engager à acheter la partie vacante du lot de l’ancienne église pour en faire un jardin communautaire et pédagogique.
« Je ne prendrai pas d’engagement, répond le candidat de Saint-Rodrigue Charles Pagé, c’est un dossier qui date de plus de 10 ans et qui est très complexe. »
« Il faut écouter les citoyens et voir pourquoi on en est encore là, pour regarder les solutions et ce qui serait le mieux pour eux, pour améliorer leur qualité de vie », termine-t-il.
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