Le candidat à la mairie Bruno Marchand s’est engagé mardi après-midi à poser des gestes concrets pour lutter contre la pénurie de places en garderie, un problème pourtant de juridiction provinciale.
Par Gabriel Côté
« La crise des garderies a des conséquences majeures pour notre économie. Nombreux sont les parents qui ne peuvent retourner travailler en raison d’un manque de places. La Ville de Québec ne peut pas rester les bras croisés, elle a le devoir d’agir comme partenaire avec le gouvernement pour sortir de cette crise », a fait valoir le chef de Québec Forte et Fière, Bruno Marchand.
Québec Forte et Fière propose notamment de rendre des locaux municipaux disponibles pour y établir des centres de la petite-enfance (CPE), et d’identifier les endroits les plus propices pour créer des places à court et moyen termes. Le parti s’engage aussi à donner un incitatif de 1500$ pour encourager la création de places en milieu familial, afin d’aider au démarrage.
« C’est le genre de chose qui se fait déjà dans d’autres villes du Québec, alors c’est tout à fait possible. On entend souvent les politiciens dire qu’un problème n’est pas de leur ressort, qu’une question dépasse leur juridiction, bref qu’une préoccupation réelle des gens qu’ils représentent n’est ‘’pas dans leur cour’’. Nous, nous nous proposons de sortir des sentiers battus, et d’utiliser les outils qui sont à notre disposition pour essayer de régler un problème qui a tous les airs d’une crise. »
Le parti de Bruno Marchand veut aussi « intégrer l’implantation de services de gardes dans la planification du développement urbain. » « On le fait déjà pour les écoles, ça tombe sous le sens qu’on doit le faire pour les milieux de garde », explique-t-il.
À la question de savoir combien coûteront ces mesures, le candidat à la mairie maintient que « la requalification de terrains et l’engagement à rendre des locaux disponibles ne sont pas encore chiffrés. » « Pour ce qui est de l’incitatif de 1500$, nous fixerions le montant maximal dépensé par la Ville à 50 000$. Ça ne coûte pas très cher, et ça peut faire une différence », remarque-t-il.
Le problème des places en garderie étant pour l’essentiel dû à une pénurie de main d’œuvre, il est manifeste que ces mesures n’ont rien d’une panacée. « Mais ce n’est pas rien, et ça ne peut pas nuire », glisse Bruno Marchand.
Une nouvelle candidature dans Neufchâtel-Lebourgneuf
Le point de presse de mardi après-midi fut aussi l’occasion pour le chef de Québec Forte et Fière de présenter sa candidate pour le district de Neuchâtel-Lebourgneuf. Il s’agit de Sophie Gingras, qui a notamment occupé des postes de direction à la YWCA de Québec ainsi qu’au Réseau des femmes d’affaires du Québec.
« Sophie arrive avec un bagage extraordinaire qui fera avancer la Ville dans la bonne direction. Ses qualités de gestionnaire ne sont plus à démontrer. Je sais pertinemment que lorsque Sophie s’engage dans un projet, elle le mène à terme sans laisser personne derrière. Elle a cette capacité d’être à l’écoute de toutes les parties prenantes. Elle sera une excellente représentante pour les gens de Neufchâtel-Lebourgneuf autour de la table du conseil. Son leadership dans des dossiers comme l’entreprenariat, la place des femmes dans notre société et la cohésion sociale font d’elle une candidate qui saura indéniablement faire de Québec une ville plus juste et tournée vers l’avenir », soutient Bruno Marchand.
Même si elle n’habite pas le district dans lequel elle tentera de se faire élire, Mme Gingras a démontré une bonne connaissance des enjeux du secteur.
« C’est un district très diversifié où il y a des enjeux pressants de cohésion sociale, et cela s’explique par le développement rapide des dernières années, fait valoir la candidate. Les citoyens sont préoccupés par l’accès aux services de loisirs, qu’il faut améliorer, et aussi par la circulation routière et les questions de sécurité qui y sont liés. »
À cet égard, Québec Forte et Fière a proposé de repenser l’intersection des boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf, que Bruno Marchand a d’ailleurs qualifié de « muraille de Chine », impossible à franchir pour les piétons.
Commentez sur "Marchand veut lutter contre la pénurie de places en garderie"