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Jean-François Gosselin défend son honneur

Jean-François GosselinLe chef de Québec 21, Jean-François Gosselin. Photo : Gabriel Côté

Il avait convoqué les journalistes pour présenter deux nouveaux candidats. Mais il a tenu d’abord à mettre les pendules à l’heure. Jean-François Gosselin n’a pas apprécié être traité de menteur dans une chronique de Karine Gagnon, dans le Journal de Québec ce matin.

Par Gabriel Côté

«Depuis 4 ans, je me suis fait traiter de tous les noms : Autiste; Vidange; Pas intelligent; MBA de hockey, etc. Vous avez été témoins de tout ça. Ce matin, de lire dans un journal qu’une chroniqueuse m’a traité de menteur, ça ne passe pas, c’est inacceptable. La rigueur journalistique devrait être basée sur des faits et non sur des attaques personnelles. La chroniqueuse est pour le tramway et contre le métro léger, c’est son droit. Par contre, que ça lui plaise ou non, les citoyens vont décider à l’élection du 7 novembre. Les citoyens vont choisir le projet de leur choix. Je tiens à vous rappeler que les citoyens ne se sont jamais prononcés sur le projet de tramway. La démocratie et le respect ont encore leur place à Québec. Nous voulons débattre sur des faits et des arguments, c’est ce que je ferai avec mes adversaires. Ce qui s’est passé ce matin est inacceptable. Je n’accepterai pas de me faire traiter de menteur », a-t-il déclaré d’un ton très sérieux. 

L’origine de la controverse

L’enjeu du traitement médiatique est rarement soulevé, et c’est naturel. Le phénomène est connu, et ceux qui se mêlent de politique ont à « vivre avec », en toute conscience de cause. 

Mais il arrive que le biais soit un peu trop prononcé, ou encore simplement trop explicite. C’était le cas ce matin dans le texte très tendancieux de Karine Gagnon. 

Elle écrivait que M. Gosselin « ment effrontément à la population », et qu’il peut « prétendre n’importe quoi, et même mentir si le cœur lui en dit », avant de rappeler quelques arguments de l’administration en place contre le projet de métro léger. 

Il y a quelques semaines, Mme Gagnon écrivait dans son texte qui faisait suite à une « entrevue éditoriale » avec le chef de Québec 21, que M. Gosselin « peut bien rêver en couleur », et elle émettait un doute quant à la pertinence de la stratégie électorale du parti, qui consiste à essayer de faire de l’élection une « élection référendaire ». Elle l’accusait aussi de manquer de cohérence.

Cet article demeurait dans les limites de la décence, mais il a pu faire grincer des dents chez Québec 21, en raison de l’impressionnante bienveillance de Mme Gagnon à l’endroit de tous les autres candidats à la mairie, dans les textes qui leur étaient consacré. 

C’est le travail des journalistes et des chroniqueurs de faire ressortir les limites et les zones d’ombres dans le discours des politiciens ; mais il faut de toute nécessité que le même traitement soit appliqué à tout le monde. 

Pour cette raison, l’article de ce matin et les accusations « effrontées » qu’il contenait est un peu la goutte qui a fait déborder le vase. 

Deux nouveaux candidats

Après sa déclaration, M. Gosselin a présenté deux nouveaux candidats. Il s’agit de Claude Duplessis, un ingénieur en géologie, qui tentera de se faire élire dans le district de Saint-Louis-Sillery, et d’Éric Mercier, le fils de l’ancien maire de Charlesbourg Ralph Mercier, qui briguera les suffrages dans le district des Monts.

M. Duplessis a expliqué qu’il a fait le saut en politique parce qu’il a été séduit par le projet de métro léger porté par Québec 21. 

Le candidat de Québec 21 dans Saint-Louis-Sillery, Claude Duplessis.

« J’appuie depuis le début le projet de Québec 21 du métro léger VALSE qui va améliorer la circulation et faciliter la vie des citoyens. Il faut retourner à la base des services d’une ville aux citoyens et revenir à une gestion rigoureuse, saine et efficace de l’argent des contribuables », a-t-il dit.

L’ingénieur en géologie a aussi mentionné qu’il craignait que le projet de tramway soit un « désastre social, économique et écologique », en expliquant que les années de travaux et de congestion routière allaient être très difficiles si le projet va de l’avant. 

Le candidat de Québec 21 dans le district des Monts, Éric Ralph Mercier.

M. Mercier, quant à lui, a insisté sur l’héritage que son père lui a laissé. « Mon père, Ralph Mercier, était un mentor pour moi. Je veux, comme il lui, servir les citoyens de Québec. J’adhère aux valeurs de Québec 21 et de Jean-François Gosselin, » a lancé le candidat du district des Monts.

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