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Jean-François Gosselin, « le seul qui s’occupe de cette folie du tramway »

Jean-François Gosselin et une partie de son équipeUne partie de l'équipe de Québec 21 en bas de la rue Sainte-Ursule dans le Vieux-Québec. De gauche à droite : Cynthia Laflamme, Jean-François Gosselin et Bianca Dussault. Crédit photo : Sophie Williamson.

Dans le cadre des activités organisées à chaque fin de semaine par Cynthia Laflamme, candidate de Québec 21 dans le district Cap-aux-diamants, Jean-François Gosselin était de passage pour se présenter auprès des citoyens.

Au menu : la gestion de l’administration Labeaume fortement critiquée tout comme le projet du tramway par des résidents du Vieux-Québec et le projet VALSE expliqué par l’aspirant à la mairie.

Des citoyens de Cap-aux-Diamants en colère

Des résidents de la rue Sainte-Ursule ont exprimés leur insatisfaction quant à l’administration actuelle à la Ville. Ils soutiennent que les choses simples, notamment l’urbanisme de base, sont négligées. Les citoyens sont aussi scandalisés que la mairie concentre ses énergies dans un projet de l’ampleur de celui du tramway, alors que leur besoins de base ne sont pas remplis.

« Regardez dans quel état sont les façades et les portes d’entrée. Qu’est-ce qu’ils font à la Ville ? » demande un résident de la rue Sainte-Ursule depuis 43 ans, outré.

« La Ville ne s’occupe pas des vraies affaires, poursuit-il, Regardez l’état du pavage devant chez moi, c’est un désastre. Les touristes étrangers disent que c’est pire qu’à Cuba. Au lieu de dépasser de l’argent pour le tramway, pour les taxes que nous payons … »

« Ils vont détruire la ville pendant 10 ans », lance un autre citoyen qui passait par là.

Tramway ou métro léger ?

« Si on réussit à se sortir d’un projet complètement débile, le tramway, et qu’on s’embarque dans un autre projet que l’on ne connait pas … », dit un résident avec scepticisme à propos du projet VALSE.

Jean-François Gosselin reconnait que le manque d’informations est un problème. Il en profite donc pour tracer les grandes lignes du projet au citoyen. Les voici.

« Quand le projet de tramway a été annoncé en mars 2018, nous a pris le temps de l’analyser et on est arrivé vite à la conclusion que ça n’avait pas d’allure, explique-t-il, On a ensuite regardé tout ce qui se faisait dans le monde. On a regardé d’autres tramways, des métros légers, des métros lourds, des métros aériens, des trains de banlieues, des autobus électriques ou la possibilité de ne rien faire du tout. » 

« Le BAPE a été un point tournant pour structurer notre projet, poursuit l’aspirant maire, En gros la recommandation était défavorable au tramway et favorable à l’option du métro léger pour Québec. »

« Ce qui est important de comprendre c’est qu’un métro léger a la même capacité qu’un tramway, explique Jean-François Gosselin, Le principe c’est que l’axe le plus achalandé par le transport en commun avec les 800, qui fonctionne très bien, on le prend et on l’enfuit dans le sol. Ça libère les voies pour les autos, mais surtout pour ceux qui se déplacent à pieds, à vélo ou pour ceux à mobilité réduite. »

« Avec notre projet, pas d’expropriation, pas de déplacements d’infrastructure, on ne touche pas aux arbres et le coût du tramway est tellement cher ; nous on dit on met l’argent en dessous », continue-t-il.

« C’est deux fois plus rapide et si vous voulez convaincre les automobilistes d’embarquer, il faut que ce soit rapide », termine le chef de Québec 21.

Le résident le remercie de son explication et lui souhaite d’être élu le 7 novembre. Il lui demande avant de quitter s’il retournera à CHOI, Radio X et Jean-François Gosselin n’hésite pas. « Moi j’aime débattre et parler, affirme-t-il, j’accepte toutes les invitations tant que c’est dans le respect. »

La question du financement et du « temps perdu »

À la question de savoir si un changement de projet ne ferait pas reculer encore le début des travaux, Jean-François Gosselin est optimiste.

« Ce n’est pas vrai que ça fait 14 ans que l’administration travaille sur le projet du tramway, soutient-il, la preuve c’est qu’en 2017, Mme Savard faisait du porte à porte en disant qu’elle était contre le tramway. Le tramway annoncé en mars 2018, ce n’est plus du tout le même projet. Notre travail c’est d’aller chercher le mandat de la population. Il faut ensuite convaincre le gouvernement du Québec de financer le métro léger que les citoyens vont avoir choisi. »

« J’aimerais entendre les adversaires dire en quoi le projet du tramway est mieux et qu’il va bonifier le transport en commun, poursuit le chef de Québec 21, au lieu de dire que le gouvernement ne le financera pas. » 

« Le processus d’appel d’offres n’est même pas commencé, ajoute-t-il, et ça c’est long. Toutes les études du bureau de projet du tramway, qu’on va réutiliser en passant, c’est des études préliminaires. Les consortiums vont devoir refaire tout ça. Les expropriations, c’est loin d’être terminées, alors que nous c’est des contraintes qu’on n’a pas. »

« Aucun ingénieur à Québec a dit que notre projet ne se tenait pas », conclut-il.

Mission de Québec 21 : faire connaitre le projet VALSE

Le projet VALSE selon Cynthia Laflamme, candidate dans Cap-aux-Diamants, « tient la route avec notre système climatique », mentionnant les rudes hivers québécois.

Un des résidants du quartier faisait remarquer qu’on dit de Québec que c’est « rock city ». Comment alors ferions-nous pour construire en dessous de la terre ?

« C’est la plus belle géologie qui ne peut pas avoir, explique Bianca Dussault, candidate dans Val-Bélair, La roche est friable, mais elle se tient. Ils l’ont fait à Montréal et pour le métro de Laval. »

« Le principe c’est qu’au lieu de creuser sur le dessus du promontoire, c’est qu’on creuse en dessous avec un tunnelier, explique Jean-François Gosselin, Les ingénieurs qui ont travaillé avec nous et des professionnels confirment que c’est la meilleure option, dont celui qui dirige le transport en commun à Lausanne en Suisse qui est une petite ville qui est semblable à Québec. »

Le résidant ajoute en réponse qu’il ne veut pas d’un tramway et qu’il comprend mieux en quoi consiste le projet VALSE. « Il faudrait qu’ils en parlent et qu’ils nous expliquent un peu plus », soutient-t-il.

« Ah, ça c’est les journalistes », lui révèle la candidate dans Val-Bélair.

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