Jean-François Gosselin, chef de Québec 21, annonçait ce jeudi des investissements en culture et en logement social, notamment la construction de logements sociaux sur le terrain de la Centrale de police du par Victoria.
Culture
Jean-François Gosselin rappelle que la Ville de Québec est une « ville vibrante et animée » et une destination culturelle importante et qu’il « désire poser des gestes pour qu’elle le demeure ».
La candidate dans Sainte-Thérèse-de-Lisieux, Manouchka Blanchet, présentait l’engagement principal de Québec 21, soit d’investir 900 000$ supplémentaires pour les activités culturelles et patrimoniales.
« Notre volonté derrière cet investissement est de donner plus de latitude aux élus des arrondissements pour soutenir les idées locales qui font la fierté des quartiers », affirme-t-elle. Elle fait référence entre autres à Limoilove, la mascarade d’Halloween de la rue Racine et les Balcons s’animent dans Montmorency.
Manouchka Blanchet explique que l’équipe de Jean-François Gosselin appuiera les cinq recommandations formulées par les sociétés d’histoire de Québec. Finalement, elle s’engage à agrandir et moderniser la bibliothèque Étienne-Parent et d’amorcer sa rénovation, « prévue depuis maintenant 12 ans ».
Crise du logement
« Plus de 2 000 ménages attendent un logement social. On ne peut accepter une telle situation à Québec, la Capitale nationale, affirme Jean-François Gosselin, Le logement, ce n’est assurément pas un luxe, mais bien un droit fondamental. »
Il propose donc de construire 5000 logements sociaux et 1000 logements abordables sur 10 ans. « Évidemment, cela doit s’accompagner de nouveaux fonds du gouvernement du Québec, explique le chef de Québec 21, à travers des programmes existants, comme Accès Logis. »
La promesse de construire des logements sociaux sur l’ancien terrain de la Centrale de police est l’engagement principal pour aider les gens du secteur et les organismes. Selon la candidate Marie-Josée Proteau, candidate dans ce district, c’est « l’endroit idéal » pour la communauté de Saint-Roch-Saint-Sauveur.
« En plus d’être un projet signature pour le quartier, les organismes communautaires auront des espaces réservés spécifiquement pour eux dans cette nouvelle construction », soutient-elle.
Par rapport aux détails concernant ces logements, par exemple la quantité, l’équipe de Québec 21 est encore en réflexion et veut se garder de la « marche de manoeuvre ». « Notre position c’est vraiment d’annoncer notre intention d’avoir un projet de logement social et de travailler avec les organismes et les citoyens du milieu pour bien définir les besoins », explique le candidat à la mairie.
Il rappelle par ailleurs « qu’il n’y a plus rien à faire avec la baptiste », qu’il y aura une étape de décontamination. Il s’agira de construire un tout nouveau bâtiment.
Réponses à Savard et Marchand
Jean-François Gosselin réagit d’abord à la prétention de Bruno Marchand, chef de Québec Forte et Fière, annoncée ce mercredi, soit de mener la campagne électorale. « Au nombre d’erreurs que Monsieur Marchand a fait depuis le début de la campagne depuis 10 jours, lance-t-il, imaginez pendant 4 ans. »
« Je ne veux pas trop donner de commentaires, je ne veux certainement pas lui donner la fausse impression que sa campagne va bien », poursuit-il du tac-au-tac.
L’annonce de mercredi de Marie-Josée Savard concernant la transformation de l’autoroute Dufferin-Montmorency en boulevard urbain dépend selon le chef de Québec 21 de plusieurs enjeux.
« On est d’accord de redonner le fleuve au citoyen, mais dans ce secteur de la ville, il y a le boulevard Saint-Anne qui est parallèle à l’autoroute Dufferin. Donc, il faut que la ville revitalise ce boulevard pour que les citoyens aient réellement accès au fleuve », explique-t-il.
« Madame Savard et son administration ont décidé de retirer les sommes prévues pour réaliser ce projet, donc quand elle vient recycler une annonce de 2017, elle a oublié de vous dire que son administration a retiré de l’argent prévu pour développer l’est de Québec, ajoute-t-il, Nous on va le faire. »
Par rapport à la prise de parole du maire Labeaume, il rappelle « qu’on est dans un pays libre et que tous peuvent exprimer leur opinion ».
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