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Inclusion et diversité : Bruno Marchand veut « briser les barrières »

Bruno Marchand et des candidats

Le chef de Québec Forte et Fière considère que plus d’efforts peuvent être faits pour l’inclusion et la diversité à Québec. Lundi après-midi, il présentait les engagements de son parti pour « briser les barrières » entre les citoyens et favoriser la rencontre entre les différentes communautés présentes à Québec. 

Ainsi, une administration de Québec Forte et Fière mettrait en place une ligne spécifique de dénonciation sur la discrimination, les actes racistes et les crimes haineux, afin d’assurer un suivi de chacun des cas recensés. 

« Il faut ouvrir le dialogue et rendre plus facile le processus de dénonciation. C’est le devoir d’une ville de savoir ce qui se passe sur son territoire et d’agir pour un vivre-ensemble meilleur. Il faut recenser, agir et communiquer. Nous le répétons depuis notre arrivée en politique, nous ne laisserons personne derrière. Notre plan est ambitieux, il a été fait en concertation avec des acteurs importants de notre vivre-ensemble et des gens issus des communautés culturelles », a déclaré Bruno Marchand.

Pas seulement un problème de perception

Cette mesure, comme les autres qui ont été mises de l’avant aujourd’hui, semblent de prime abord traiter l’enjeu de l’inclusion et de la diversité comme un problème de perception. 

En effet, en plus de cette ligne de dénonciation, l’équipe de M. Marchand souhaiterait mettre sur pied un « comité conjoint anti-raciste et contre la discrimination » qui comporterait des employés de la Ville, des policiers et des « leaders de la communauté des minorités visibles ». 

Ensuite, une administration de Québec Forte et Fière dédierait un fond spécifique pour les évènements de quartier « qui favoriseront les rapprochements culturels ».

Enfin, M. Marchand s’est engagé à ce que la ville, sous sa gouverne, aille davantage à la rencontre des différentes communautés, notamment en se faisant le promoteur du projet  ALIER (Agent de liaison interculturel et rapprochement) du service de police de la ville de Québec, ainsi qu’à bonifier les missions des bibliothèques de Québec pour en faire de véritables lieux de rencontre.

Si ces mesures, comme on l’a souligné, s’attaque à un problème de perception, M. Marchand soutient néanmoins que l’enjeu est, lui, bien réel.

« Il y a encore des gens qui n’ont pas accès à des appartements à cause de la couleur de leur peau. Je pense qu’il y a des gens qui n’ont pas les mêmes chances que vous et moi on peut avoir parce qu’on est dans la majorité. Est-ce que tout le monde vit ça ? Non. Est-ce que c’est majoritaire ? Non. Mais à chaque fois qu’il y a un cas, c’est un cas de trop. À chaque fois que quelqu’un ne peut pas prendre un espace, ou qui n’a pas une opportunité qui est donnée parce qu’il est différent, je pense qu’on perd tous », a expliqué le candidat à la mairie. 

Bruno Marchand et la discrimination positive

Enfin, dans le même ordre d’idées, Bruno Marchand n’a pas fermé la porte à ce qu’il y ait de la « discrimination positive » afin de favoriser l’embauche à la Ville de personnes marginalisées.

« Je pense que le travail qu’on doit faire, c’est d’ouvrir les portes, c’est de rendre ça accessible. Il faut que chaque personne puisse se sentir représenté par l’appareil municipal et c’est (*la discrimination positive) une façon de le faire. Est-ce qu’on a besoin de le faire de façon intense, est-ce qu’on doit le faire différemment ? Toutes les solutions doivent être envisagées pour y arriver », a conclu le chef de Québec Forte et Fière. 

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