Marie-Josée Savard proposait ce mercredi après-midi « des solutions pour soutenir les commerçants et contrer la pénurie de main-d’oeuvre ».
Elle en profite aussi pour expliquer son absence du débat des chefs d’aujourd’hui et mentionne son intention de débattre davantage avec Bruno Marchand.
Un nouveau Plan commerce pour 2022
La pandémie ayant modifié plusieurs habitudes et pratiques commerciales, Marie-Josée Savard propose d’en conserver certaines. D’abord, le coût des permis de terrasse à 50$ demeurerait le même. La permission pour les restaurateurs de s’agrandir sur la voie publique serait aussi pérennisée.
L’aspirante à la mairie affirme aussi désirer accroître les fonds du programme de subvention pour les projets de regroupement de gens d’affaires et de dynamisation des SDC. Elle promet de doubler le montant maximal admissible, soit de 50 000 $ à 100 000 $.
« Je reconduirai et rendrai permanent le programme d’accompagnement mis en place durant la COVID pour les commerçants », assure aussi Marie-Josée Savard.
Elle s’engage à rehausser la subvention salariale admissible aux SDC, soit de l’accroitre de 65 000 $ à 130 000 $. « Mon administration sera au rendez-vous pour les gens d’affaires », assure-t-elle.
Marie-Josée Savard certifie que le sujet des taxes n’a pas été soulevé lors de la rencontre de son équipe avec les SDC.
Plus de travailleurs immigrants
Marie-Josée Savard propose d’adapter le Programme pilote d’immigration au Canada atlantique à Québec. « Les résultats d’une démarche identique dans les quatre provinces maritimes sont suffisamment concluants pour envisager de l’appliquer », affirme-t-elle.
Le programme selon la cheffe permettrait de « répondre aux demandes précises du marché du travail en permettant aux entrepreneurs d’embaucher des travailleurs étrangers pour des positions qu’ils n’ont pas pu combler autrement ».
L’idée du programme est d’offrir aux immigrants un permis temporaire. Parallèlement, ils peuvent faire une demande de résidence permanente.
« Ce projet-pilote aurait le potentiel de toucher jusqu’à 3000 demandes par année, affirme Marie-Josée Savard, en plus de réduire le temps requis pour l’arrivée de la main-d’oeuvre immigrante et diminuer les coûts pour les employeurs ».
Elle propose d’ajouter à cette mesure des campagnes de marketing pour attirer des travailleurs francophones.
« Pas l’équipe d’une seule femme »
Marie-Josée Savard était aujourd’hui la seule candidate manquante au débat des chefs sur la Place des aînés à Québec. Cette absence remarquée lui a valu quelques critiques, notamment de ne pas aimer les débats.
Elle assure que ce n’est pas le cas. « Je pense que c’est l’occasion pour mes collègues de montrer leur expérience et leur expertise », explique l’aspirante mairesse.
« Oui, c’est moi qui se présente à la mairie, mais c’est un travail d’équipe, poursuit-elle, je ne la mènerai pas toute seule cette ville là si je deviens mairesse et je pense que je ne m’en suis pas cachée depuis le début. »
« On porte les mêmes idées, défend Marie-Josée Savard, on représente la même équipe alors je ne vois pas le problème. »
« Je suis aussi heureuse de voir que Jackie Smith a compris que c’était un travail d’équipe », ajoute Marie-Josée Savard.
Elle reconnait toutefois que c’est bel et bien un débat des chefs, mais que c’est une pratique courante de mandater un membre de l’équipe pour le faire. « Tous les débats sont des débats des chefs, mais dans les autres élections, des collègues ont été dans les débats à la place de Monsieur Labeaume », explique-t-elle.
Retour sur le débat d’hier
Marie-Josée Savard défend que cinq minutes n’est pas suffisant pour un débat à deux. Elle ajoute aussi que « ce sont les mêmes sujets qui reviennent et qu’on ne fait pas le tour des questions ».
À la question de savoir avec qui elle aimerait plus longuement débattre, elle demande le rire dans la voix, « d’après-vous ? ». Elle soutient que les projets annoncés par Bruno Marchand sont déjà en place ou travaillés par l’administration sortante et son équipe. « Je pense qu’on aurait plein de choses à se dire », poursuit la mairesse.
À la suggestion que son équipe inspirerait celle de Bruno Marchand, Marie-Josée Savard rétorque qu’elle n’a pas l’impression de les inspirer. « J’ai plus l’impression qu’ils nous copient », proclame-t-elle.
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