Jean-François Gosselin dévoilait ce matin à l’aréna Duberger trois engagements concernant le sport à Québec pour en faire « la ville active qui bouge le plus au Canada ».
Il promet notamment une patinoire extérieure couverte et réfrigérée pour chaque arrondissement, pour un total de six, un investissement de 24M$ sur cinq ans. Le chef, confiant et déterminé, a aussi donné son avis sur les derniers sondages.
Bouger à l’année longue
Les engagements en matière de sport et de santé de Jean-François Gosselin vise à « imbiber la ville de Québec de la mentalité » sportive. Il est important pour les citoyens « d’intégrer de l’activité physique dans la vie de tous les jours ».
« C’est un moyen de prévenir tellement de maladies chroniques, rappelle Gabriel Hardy, candidat dans le district Les Saules-Les Méandres et lui-même grand sportif et entraineur, on le présente trop souvent comme un loisir. »
Les patinoires extérieures réfrigérées couvertes permettraient aux citoyens de pratiquer différents sports plus longtemps au cours de l’hiver, soit environ de 6 à 8 mois selon le chef de Québec 21. « Ce serait un atout majeur d’offrir plus de temps de glace à nos organisations », affirme Gabriel Hardy.
« Cela permettra aussi aux arrondissements de disposer d’une surface couverte 12 mois par année pour y tenir d’autres sortes d’activité », explique-t-il. Il mentionne notamment le basketball, le dek hockey ou même le soccer.
Jean-François Gosselin explique que « ça fait 20 ans que des joueurs qui ont fait des carrières en Europe lui parle de ce type d’équipement ». Techniquement, la patinoire pourrait aussi servir l’été.
Il précise que le budget est de 24M$, mais qu’il fera des demandes pour des subventions au provincial. « Qu’ils embarquent ou non, nous on va de l’avant », assure-t-il.
On peut voir une patinoire extérieure réfrigérée à Boischatel.
5M$ pour la mobilité active
Québec 21 promet aussi d’ajouter 1M$ par année sur cinq ans à « l’enveloppe dévolue pour mettre en oeuvre des projets de mobilité active et d’intermodalité ».
Des supports à vélo seraient aussi installés sur des autobus réguliers les plus achalandées, c’est-à-dire les parcours 1, 3, 11, 18 et 80.
À cette mesure s’ajouterait des aménagements sécurisés supplémentaires, soit des abris sécurisés, permettant de laisser son vélo à un arrêt ou un parc-o-bus.
Convaincre les citoyens « un à un »
Le sondage paru ce matin dans le Soleil laisse voir l’avance considérable de Marie-Josée Savard avec une majorité de 36%. Ayant obtenu 15%, soit une diminution par rapport au même moment lors de la campagne de 2017, Jean-François Gosselin assure qu’il n’est pas inquiet.
« Les gens nous posent énormément de questions concernant le tramway et notre projet de métro léger, explique l’aspirant maire, ils n’ont pas l’information et à chaque fois qu’on leur donne, un à un, et qu’on présente les avantages de notre projet versus les inconvénients du tramway, on réussit à les convaincre. »
Il assure qu’il continuera de travailler avec son équipe pour « informer le plus de citoyens d’ici le 7 novembre ». Il est donc confiant qu’il réussira à gagner leur confiance.
« Ça va très bien de note côté et sur le terrain, insiste Jean-François Gosselin, ça fait deux ans qu’il n’y a pas eu de consultation sur le tramway, alors c’est notre travail de le faire et de présenter l’option du métro léger. » C’est selon lui le plus important projet de l’histoire de la Ville de Québec qui « décidera de la mobilité sur 75 ans » sur notre territoire. « On les convainc un par un », soutient le chef de Québec 21.
« Jean Drapeau disait que les électeurs s’occupaient de politique municipale une fois par semaine, ajoute-t-il, et il reste énormément de temps. On va commencer le sprint. »
Pénurie de main-d’oeuvre : enjeu de l’élection
Par ailleurs, Jean-François Gosselin n’est pas surpris que l’enjeu le plus important pour les citoyens soit la pénurie de main-d’oeuvre, suivi du transport en commun. « J’en parle depuis des années, affirme-t-il, et là ce qui est différent, c’est que ce n’est plus seulement les commerçants qui en parlent, mais aussi les clients. »
« On a des outils à la Ville pour faire notre bout, ajoute-t-il, ça passe par l’immigration, l’innovation la fiscalité et il y a une enveloppe qui sert à ça. Nous, on va utiliser cet argent là. »
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