Alors qu’il est prévu que le bâtiment de l’Espace 400e accueille sous peu les bureaux de l’Office du tourisme de Québec, le chef de Québec 21 et candidat à la mairie Jean-François Gosselin veut plutôt donner à cet édifice une « vocation mixte », et y aménager une aire agroalimentaire et maraichère ainsi qu’un centre culturel.
Par Gabriel Côté
L’aménagement d’un « marché satellite » et d’un espace dédié aux arts et à la culture ne couterait pas un bras selon les prévisions de Jean-François Gosselin, qui prévoit travailler de concert avec la communauté pour mener ce projet à termes.
« Comme c’est pour des besoins fonctionnels, – on a déjà le bâtiment, donc il faut le réaménager – on a budgété 5M $. Mais on veut travailler avec la communauté, et avec ceux qui vont gérer le site, parce qu’on entend y aller avec une OSBL, une coopérative », a-t-il déclaré.
De plus, Jean-François Gosselin a fait valoir avec une certaine insistance que ce projet serait une façon de corriger « l’erreur historique de démanteler et déménager le Marché du Vieux-Port ».
Volonté politique
D’autre part, le chef de Québec 21 estime que la réalisation de ce projet est une affaire de « volonté politique ». Il dit, pour sa part, avoir cette volonté, alors qu’il accuse l’administration sortante de ne l’avoir pas eue au cours des dernières années.
« Pour nous, il y a une véritable volonté politique que ça se fasse. L’administration sortante avait ouvert un processus pour un marché satellite et avait approché certaines organisations, mais ça s’est fait sans aucune volonté politique, et ça n’a pas marché. Ils se sont organisés pour pas que ça marche, pour pas qu’il y ait personne d’intéressé, c’est ce qui est arrivé. Nous on veut vraiment que ça se fasse. On prendra le temps de discuter avec celles et ceux qui sont intéressés, surtout que ça fonctionnait très bien avant que le maire décide de déménager le marché », a expliqué Jean-François Gosselin.
Et le Grand marché ?
Enfin, M. Gosselin estime que la demande est assez forte pour ce genre de marché pour que la ville en accueille plusieurs. Il considère à ce propos que la clientèle au grand marché est différente de celle qui allait autrefois au marché du vieux-port.
« Ce n’est pas la même clientèle cible. Et aussi, les marchés publics de proximité comme ça, c’est en effervescence. Il y en a partout à travers la ville. C’est un marché qui grossit (…), il y a de la palce pour tout le monde. L’achat local, aussi, est une chose qui est de plus en plus importante pour les citoyens », a-t-il conclu.
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