Bruno Marchand et Régis Labeaume se sont entretenus pendant plus d’une heure mercredi matin à l’Hôtel de Ville de Québec. Le maire sortant et le maire élu ont échangé à propos des différents dossiers en cours dans le but de faciliter la transition d’une administration à l’autre.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a ensuite fait le point sur ces échanges dans une mêlée de presse. Selon lui, les échanges ont été courtois et respectueux, et ne se seraient pas déroulés dans une « perspective politique ».
« Monsieur Labeaume m’a donné plusieurs conseils pour la suite des choses. Il y a plusieurs décisions à prendre, notamment sur le budget. Comment faire pour éviter les écueils, comment faire pour éviter un blocage de l’administration, quelles sont les priorités. Avec le directeur général, avec M. Côté, et avec lui, on a regardé un peu la séquence qui nous est proposé », a expliqué M. Marchand.
Le maire de Québec a d’ailleurs loué la connaissance que M. Labeaume a de la ville de Québec, sur un ton qui traduisait une admiration sincère.
Modification du tramway
Pendant leur conversation, les deux hommes auraient abordé la question des modifications au projet de tramway proposées par Québec Forte et Fière pendant la campagne électorale.
« La préoccupation de M. Labeaume était que ce projet soit livré dans les délais. On a discuté brièvement de ça, mais il nous a dit qu’il comprenait pourquoi on veut apporter des modifications. En même temps, ce qu’il souhaitait, c’était d’éviter des échéanciers inutiles qui perdureraient dans le temps », a dit le maire de Québec.
En outre, la question des redevances n’aurait pas été abordé lors de l’échange.
Responsabilité
Interrogé sur le poids qui repose sur les épaule d’un maire, M. Marchand a expliqué qu’il sent de plus en plus, depuis le soir de son élection, les responsabilités qui seront les siennes au cours des prochaines années.
« Le soir de l’élection, quand le lendemain Mme Savard a confirmé qu’elle ne contestait pas le résultat, déjà j’ai senti toute la pression qui revenait. C’était la pression de faire en sorte que pour 550 000 citoyens, cette ville-là prenne les bonnes décisions (…). On a l’obligation de mettre la politique de côté et de faire ce qu’il y aura de mieux pour la ville. Donc oui il y a une pression et c’est positif. Car être maire, ce n’est pas une activité de loisir qu’on fait par intérêt personnel. C’est quelque chose que l’on fait pour servir la population », a expliqué M. Marchand.
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