Bruno Marchand fera tout en son pouvoir pour empêcher la North Pole Race

À l’occasion d’un point de presse en marge du premier conseil de ville sous sa gouverne, le maire de Québec, Bruno Marchand, a déclaré qu’il ferait tout en son pouvoir pour empêcher que la North Pole Race ait lieu.

Par Gabriel Côté

« Tout ce que je peux faire pour empêcher cette course de se faire, je le ferai. Pour nous ce n’est pas un bon projet », a déclaré le maire de Québec, sans aucune ambiguïté.

Rappelons que le projet de la North Pole Race faisait partie de la « liste d’épicerie » de Régis Labeaume, alors maire de Québec, lors du dernier scrutin fédéral. Justin Trudeau avait consenti à verser les sommes demandées par Québec pour la réalisation de ce projet.

Or, M. Marchand a expliqué qu’aucune des démarches entamées par la précédente administration n’engageait la sienne à quelque niveau que ce soit. « Il n’y a rien de définitif, alors dans les prochaines semaines, on va travailler là-dessus », a-t-il ajouté.

Nouveau chapitre

D’autre part, le maire de Québec a fait valoir que le premier conseil de ville tenu en soirée est l’occasion d’un « nouveau ton » et de « débattre de nouvelle idées ».

« Nous voulons nommer les désaccords, les entendre, les accueillir, et travailler dans un climat de bienveillance, non pas pour nos égos, mais pour servir les gens », a souligné Bruno Marchand, avant d’ajouter qu’il a hâte d’entamer ce « nouveau chapitre » pour la ville.

Transition

Selon M. Marchand, la transition se déroule bien. Dans cet ordre d’idées, il a exprimé sa volonté de recommencer à recevoir des citoyens à l’Hôtel de Ville. « Ce sera probablement au début de l’année 2022, mais il faudra voir quelles sont les règles sanitaires en vigueur à ce moment-là », a-t-il précisé.

Le maire de Québec a aussi souligné que sa voiture de fonction est maintenant un véhicule hybride, blanc de marque Mitsubishi. « Cela permettra des économies de GES et des économies financières en raison des frais d’essence qui sont moins élevés », a-t-il noté.

Puis, il a exprimé le souhait que la ville délaisse peu à peu le papier, et de migrer ainsi vers un conseil exécutif et un conseil de ville 100% numérique. « On vise ainsi à économiser au plan environnemental, mais on estime que cela nous permettra de faire des économies de 47 000$ », a glissé M. Marchand.

Les Nordiques

Enfin, Bruno Marchand a été appelé à commenter le retour des Nordiques tel que l’a évoqué le Premier ministre du Québec, François Legault.

« Si des investisseurs privés veulent ramener un club, si une conjoncture dans la ligue nationale le permet, nous, on est favorable. S’il y a quelque chose qu’on peut faire, on y sera, mais la ville a un pouvoir très limité en ce sens », a conclu le maire de Québec.