Marchand et Lehouillier veulent une piste cyclable bidirectionnelle sur le pont de Québec

Pour améliorer la mobilité entre les deux rives, les maires de Québec et de Lévis ont discuté de la possibilité de mettre en place une piste cyclable bidirectionnelle et accessible à l’année sur le pont de Québec.

Par Gabriel Côté

La circulation automobile sur le pont de Québec ne serait toutefois pas affectée, a tenu à préciser le maire de Québec, Bruno Marchand. « On n’est pas en train de changer la circulation sur le pont de Québec. On est en train de dire qu’il faut ajouter (sic), pour que les vélos puissent circuler mieux. On n’est pas en train d’enlever des voies », a-t-il déclaré.

Cette proposition d’établir une piste cyclable bidirectionnelle sur le pont de Québec tient compte des travaux que le gouvernement fédéral aura à faire.

« On sait que le gouvernement aura à refaire le tablier du pont. Dans ses stratégies, le gouvernements mettra tout en œuvre pour essayer de prévoir au moins une piste bidirectionnelle. Parce que vous le savez, c’est excessivement hasardeux de traverser en vélo sur le pont de Québec. Ça prend des gens aguerris qui se disent : ‘’ok, parfait, je traverser’’. Mais ce n’est pas évident pour les familles ou pour ceux qui sont moins à l’aise », a ajouté le maire de Lévis, Gilles Lehouillier.

L’échéancier pour la réalisation de ce projet n’a pas été précisé.  

Intégration tarifaire

Lors de leur rencontre mardi matin, Bruno Marchand et Gilles Lehouillier ont aussi abordé la question de « l’intégration tarifaire », qui faciliterait les transferts entre les sociétés de transport de Québec et de Lévis pour les usagers qui ont à se déplacer sur les deux rives.

« On veut que la personne de Lévis et la personne de Québec qui prennent le transport en commun n’aient pas l’impression de faire affaire avec deux compagnies de transport distinctes. On veut que ce soit facilitant pour les gens de prendre le transport en commun, que ce soit facilement digestible et comprenable », a expliqué le maire de Québec.

Pour l’instant, il n’est pas question de fusionner les sociétés de transport de Québec et de Lévis, ont précisé les deux maires, sans toutefois fermer définitivement la porte à ce sujet.

« On n’est pas fermés à l’idée, mais on va commencer par mettre de meilleurs ponts, de meilleurs liens, pour améliorer la mobilité, et c’en est un. Au lieu de penser à nos sociétés d’abord, eh bien on pense aux citoyens et ce seront nos sociétés qui vont d’adapter », a conclu Bruno Marchand.