Véronique Lalande, porte-parole de l’initiative citoyenne Vigilance Port de Québec, juge que les études présentées durant le plénier ne sont pas représentatives de la situation réelle et particulière de la ville de Québec.
Elle soutient qu’en 2013, un rapport détaillé permettait de connaitre les sources de nickel. « Les taux étaient tous associés à la même source, affirme-t-elle. Le ministère a affirmé qu’il était improbable que ce soit autre chose que les activités de transbordement au Port de Québec. »
« La crise est passée, mais la situation critique est restée », soutient Véronique Lalande. Elle ajoute que c’est dans ce contexte que la norme actuelle de nickel a été adoptée, pour « resserrer les taux sur une industrie délinquante ».
« Tout ce que vous avez entendu aujourd’hui ce ne sont pas des vérités, ce sont des choix, poursuit Véronique Lalande. La norme proposée vise à promouvoir le développement de l’industrie et signifie qu’elle est prête à revenir dans une zone de risque acceptable. On aimerait que le gouvernement dise qu’il assume son choix pour la population de Québec. »
Elle ajoute qu’il existe d’autres juridictions que celles européennes et qui témoignent de différents choix. Les études présentées durant le plénier proposent selon elle des « généralités mondiales ».
« On ne propose jamais quelque chose dans l’absolu », affirme Véronique Lalande. Elle réfère de son côté au « gros bon sens » : « Plus d’exposition, c’est plus de risques, lance-t-elle. La norme actuelle est bonne si le choix est de protéger la population. »
Elle affirme par la suite durant la période de questions que « tout est vrai » dans ce qui a été présenté, mais qu’il s’agit de choix.
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