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La Ville de Québec et le Salon international du livre de Québec célèbrent la création littéraire

De gauche à droite : Catherine Vallières-Roland (membre du comité exécutif responsable de la culture), Michel Pleau (représentant de Lyne Richard, lauréate "Littérature adulte), Maryse Poirier (lauréate "Prix de la poésie Jean-Noël Pontbriand), Catherine Ferlande (lauréate "littérature jeunesse"), Jonathan Livernois (lauréat "Essai") et John R. Porter (président du Conseil d'administration du Salon international du livre de Québec) (crédit photo : Simon Bélanger)

Après deux années consécutives au cours desquelles les annonces des gagnants se sont produites en mode virtuel, la Maison de la littérature accueillait finalement un événement devant public pour dévoiler les lauréats des Prix de création littéraire et du Prix de la poésie Jean-Noël Pontbriand 2022.

Simon Bélanger

Même si quelques vagues pandémiques ont particulièrement chamboulé nos vies depuis deux ans, la création littéraire n’a pas été interrompue. La lecture a été un moyen pour plusieurs de passer à travers des mois difficiles pour le moral.

« Le goût de la lecture s’est beaucoup développé durant cette période. Les gens avaient grandement besoin d’évasion, de rêver et de garder espoir en l’avenir » a d’ailleurs affirmé Catherine Vallières-Roland, membre du comité exécutif responsable de la culture, qui se donne comme « projet de lire les livres des lauréats et des finalistes dans les prochaines semaines ».

Le président du conseil d’administration du Salon international du livre de Québec, John R. Porter, se réjouissait aussi de remettre les prix en personne.

« Ce sont des retrouvailles très précieuses et ce sont des retrouvailles qui sont annonciatrices de celles qu’on aura bientôt avec la tenue, enfin, du Salon du livre, à Québec », a affirmé M. Porter, en parlant de l’événement qui se tiendra du 6 au 10 avril 2022.

Ce sont Mme Vallières-Roland et M. Porter qui étaient en charge d’annoncer les gagnants.

Lauréats et finalistes

Quatre catégories étaient à l’honneur.

Littérature adulte

Dans la catégorie « Littérature adulte », c’est Prismacolor no325, de Lyne Richard qui a séduit le jury, grâce à « des thèmes comme la perte de l’innocence, le manque d’amour maternel, la mélancolie, la violence conjugale, le suicide, l’amour et le désir, la mort et la vie » qui sont mis au service d’une « écriture parfaitement contrôlée ».

Les finalistes de cette catégorie étaient Bernard Gilbert pour Les singes bariolés, ainsi qu’Hélène Robitaille pour Villes où je n’irai jamais.

Littérature jeunesse

Du côté de la « Littérature jeunesse », l’historienne Catherine Ferland a remporté les honneurs avec 15 femmes qui ont fait l’histoire du Québec, qui fait découvrir aux lecteurs et aux lectrices « 15 pionnières qui […] sont allées au bout de leurs rêves dans un monde d’hommes, à une époque où les portes s’ouvraient encore difficilement pour les femmes ».

Les finalistes de cette catégorie étaient Lucie Bergeron pour La fille qui voulait tout, de même qu’Esther Croft, pour Exit l’innocence.

Essai

Dans la catégorie « Essai », c’est le professeur d’histoire littéraire et intellectuelle à l’Université Laval, Jonathan Livernois, qui a vu son travail récompensé pour son livre Entre deux feux. Il s’intéresse dans celui-ci à « la façon dont les politiciens de l’époque ont utilisé la littérature comme arme politique ». Le jury a salué « une recherche et un travail d’écriture impressionnants ».

Les finalistes de cette catégorie étaient Michel Brunet pour L’Angleterre impériale et les Canadiens 1763-1841, ainsi que Daniel Sioui, pour Indien Stoïque.

Prix de la poésie Jean-Noël Pontbriand

C’est le recueil de Maryse Poirier, intitulé Les bêtes vivront désormais plus longtemps, qui a remporté le prix de la poésie Jean-Noël Pontbriand. Le jury souligne que « la voix sensible et lumineuse de Maryse Poirier s’inscrit dans une poésie du quotidien, narrative et bien incarnée. »

Les finalistes pour ce prix étaient Valérie Forgues pour Radiale, Judy Quinn pour Tout est caché, de même que Jean Sioui, pour Au couchant de la terre promise.

Réaction d’une lauréate

Catherine Ferland était particulièrement heureuse de recevoir un prix dans la catégorie « littérature jeunesse », une première percée pour elle dans ce public plus jeune.

« C’est comme une tape dans le dos. Ça va dans la mission que je me suis donné d’écrire pour tous les publics. Là, de pouvoir toucher les jeunes comme ça, ça me fait le plus grand des plaisirs », explique Mme Ferland.

Son livre raconte les vies de quinze femmes, dont Judith Jasmin, Pauline Julien, Alys Robi ou Marie-Claire Kirkland-Casgrain.

« Je trouve important de mettre la lumière sur des destins qu’on n’a pas l’habitude de voir. Souvent, les livres jeunesse, on voit toujours les mêmes têtes : Marie Curie, Frida Kahlo… Ce qui est parfait! Mais je trouvais important de mettre en lumière des Québécoises de plusieurs horizons, de plusieurs époques, de plusieurs milieux », ajoute Catherine Ferland.

Les récipiendaires des Prix de création littéraire 2022 se méritaient une bourse de 5 000 $, tandis que les finalistes de chaque catégorie recevaient un prix de 500 $. La lauréate du Prix de la poésie Jean-Noël Pontbriand se méritait une bourse de 5 000$ et une plaque honorifique de l’Université Laval. C’était la deuxième année pour laquelle la Ville de Québec se joignait à l’Université Laval et au Bureau des affaires poétiques pour remettre ce prix.

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