Il y a 50 ans environ, on a trouvé que c’était un beau projet de société de détruire des quartiers pour faire de la place pour la voiture.
Depuis ce temps-là, on a évité de se faire rouler dessus et on deal avec la pollution de l’air qui affecte notre santé. Sachez que nous sommes toujours VIVANTS et mobilisés plus que jamais pour réclamer une Ville à échelle humaine.
On ne bâtit pas un réseau de services de transport collectif pour nous. On le fait pour ceux qui viennent, nos tout-petits qui vont devoir vivre avec les conséquences de nos décisions.
Pour éviter le cynisme, je veux insister sur la capacité transformatrice du transport en commun dans nos quartiers de la basse-ville. Imaginez Saint-Roch sans les bretelles, comment on pourrait repeupler le quartier!
Pour Saint-Sauveur, on rêve d’avoir plus de services et qu’on se décide enfin à vraiment sécuriser la rue Marie-de-l’incarnation et le boulevard Charest qui nous pourrissent l’existence. Quand ce sera notre tour, ça va valoir la peine de requalifier et de valoriser les terrains contaminés, de faire le ménage du passé, de déplacer des garages, des usines et des parkings ailleurs que dans notre quartier résidentiel.
Imaginez le périmètre de Marie-de-l’incarnation et du boulevard Charest, jusqu’au viaduc ferroviaire, où le Volkswagen, puis le grand terrain sur Verdun, c’est pas beau… Pourtant, il y aurait de la place pour accueillir entre 500 et 1000 nouveaux résidents! D’ajouter des parcs, une garderie, des coop et de la verdure! En plus, parce que c’est central, près de tout, pas besoin d’avoir autant de chars!
Avec de la volonté, de l’ambition et beaucoup de travail, on peut reconstruire la ville sur elle-même pour le mieux. Investir dans le transport en commun, ça sert à bâtir la ville que nous voulons.
Myriam Nickner-Hudon
Commentez sur "Deux minutes d’amour pour le tramway et le transport collectif"