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Quand la garnotte sera-t-elle ramassée ?

Le conseiller municipal Pierre-Luc Lachance lors du bilan à propos du déneigement, au garage municipal de Charlesbourg, le 13 avril 2022.Le conseiller municipal Pierre-Luc Lachance lors du bilan à propos du déneigement, au garage municipal de Charlesbourg, le 13 avril 2022. Photo : Gabriel Côté

La Ville a épandu une plus grande quantité de pierre abrasive qu’à l’habitude pour entretenir les voies de circulation cet hiver, ce qui signifie qu’il y en a aussi plus dans les rues après la fonte de la neige. En marge du bilan sur le déneigement, les représentants de la municipalité ont assuré que les rues seraient nettoyées bientôt, même si la Ville est déjà en retard par rapport à l’an passé en cette matière.

Par Gabriel Côté

« Les opérations de nettoyage, on priorise les pistes cyclables (…). Depuis lundi, on nettoie les trottoirs avec les équipements (…). Les équipes de soir qui vont faire le nettoyage vont commencer la semaine prochaine ou l’autre, parce qu’on attend qu’il fasse en haut de zéro la nuit, pour pas qu’on ait du gel et qu’on soit obligé de remettre du sel par-dessus l’eau qu’on vient d’étendre pour nettoyer le trottoir », a expliqué Éric Grondin, directeur de la Division de la gestion du déneigement à l’Entretien des voies de circulation.

Après les pistes cyclables et les trottoirs, la Ville procédera au nettoyage des artères principales, puis à celui des zones résidentielles.

Les citoyens peuvent d’ailleurs déjà aller chercher la date à laquelle sera nettoyée leur rue sur la carte interactive de la Ville, a ajouté le conseiller municipal Pierre-Luc Lachance.

Cet hiver, la Ville a épandu 25 178 tonnes de pierre abrasive, soit près du double de la quantité qui avait été utilisée l’année dernière (12 649 tonnes).

Des nouvelles machines pour les trottoirs

Les équipes qui s’occupent de faire l’acquisition de la machinerie sont en train de préparer un appel d’offre pour acheter du nouvel équipement de grattage de trottoir : des croques-glace. Selon le budget prépandémie, le coût unitaire de ces machines serait d’environ 30 000 dollars. La Ville ne connait pas encore le modèle ni la marque qui seront retenues, et elle attend de voir l’appel d’offres pour se prononcer à ce sujet.

Le fonctionnement de ces machines est relativement simple, a expliqué Éric Grondin. « Ce sont des pics qui ont un certain poids qu’on dépose sur le trottoir », dit-il.

Les croques-glaces seront utilisés principalement sur des trottoirs d’une largeur d’au moins 48 pouces, où une couche de glace s’est formée, et non sur les « trottoirs prioritaires ».

M. Grondin a donné divers exemples de tels trottoirs sur le territoire de la Ville. « Henri-Bourassa, Louis-XIV, ce sont des secteurs où les équipes ont été obligées de prendre les grosses niveleuses et de les embarquer sur les trottoirs. Ben là, on pourrait passer le brise-glace là. C’est sur que si on va dans Saint-Jean-Baptiste, où les trottoirs font 24 pouces de large, ce n’est pas l’équipement pour aller là », a-t-il fait valoir.

Cela n’enlève rien aux efforts pour améliorer le déneigement et le déglaçage des trottoirs au centre-ville, a par la suite assuré Pierre-Luc Lachance.  

À noter que la Ville de Québec ne serait pas la première à faire l’acquisition de croque-glaces. Montréal, par exemple, en a depuis 2019. L’expérience montréalaise a d’ailleurs montré que ce type d’équipement fonctionne bien dans les bonnes conditions, et qu’en conséquence une bonne gestion est nécessaire pour pouvoir les utiliser de manière efficace.

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