Les silos de grains de l’Anse au Foulon sont à vendre

Après tout le tumulte crée par la construction et l’acquisition des silos à grain de de l’Anse au Foulon, par la coopérative Sollio en 2018, ces derniers sont maintenant à vendre. L’organisation, qui affronte une période difficile, a récemment modifié ses plans.

Par Mélissa Gaudreault

Rappelons que ce projet controversé consistait à construire un terminal maritime d’exportation de grains à l’Anse au Foulon . Le projet était estimé à l’époque à une valeur totale de 90 millions de dollars, dont 60 étaient défrayés par Sollio.

Le reste était financé par le gouvernement du Québec (20 millions du Programme de soutien aux investissements dans les infrastructures de transport maritime) ainsi que le Fonds de solidarité FTQ (10 millions sous forme d’équité).

Sollio avait, dans un premier temps, fait l’acquisition de deux silos déjà existants qui devaient à l’origine servir à entreposer la granule de bois. La coopérative souhaitait les convertir et y entreposer du grain. L’entreprise avait ensuite débuté la construction de deux autres gros silos pour le grain et huit de petite taille, ce qui avait susciter des plaintes des résidents avoisinants.

Difficultés et changement de cap

Près de trois ans plus tard et après réflexion, vu sa situation actuelle, l’entreprise a finalement décidé de mettre en vente ses silos. La hausse du prix des produits comme les fertilisants et la moulée est notamment en cause, explique Stéphanie Couturier, vice-présidente principale aux communications de la coopérative Sollio.

Le Port n’est pas inquiet

De son côté, le Port de Québec, auquel appartient le site, ne semble pas inquiet du sort éventuel des installations à la suite de la décision de la coopérative.

Les installations à la fine pointe de la technologie construites dans le port ont leur utilité et sont là pour rester, affirme Frédéric Lagacé, de l’administration portuaire de Québec.

L’administration est donc confiante que Sollio trouvera des acheteurs ou des partenaires pour s’en occuper à moyen terme. Il n’a pas été possible de connaître le montant qui est demandé pour acquérir les installations.