Le chef de l’opposition officielle Claude Villeneuve interpelle pour une cinquième fois depuis janvier le maire Bruno Marchand au sujet de la pénurie de main d’œuvre. Québec D’abord soutient qu’il y a « urgence d’agir » de la part de la Ville dans ce dossier.
Par Juliette Nadeau-Besse
Le chef de l’opposition officielle affirme que le nouveau maire n’a toujours pas présenté les solutions promises en campagne électorale. Le Plan d’action visant à aider les employeurs promis pour le printemps 2022 se fait toujours attendre à l’hôtel de ville.
Les conseillers municipaux du parti Québec D’abord ont appuyé leur chef en soulevant des enjeux plus précis quant à la pénurie de main d’œuvre. Alicia Despins, représentante de Vanier-Duberger, a soulevé des inquiétudes quand au nombre de départ à la retraite des employés de la Ville de Québec et les effets potentiels sur la services aux citoyens.
La conseillère Marie-Josée Asselin, du parti Québec Forte et Fière, a répliqué que le climat de travail « s’améliore grandement depuis le début de l’administration Marchand » et que la « marque employeur » de la Ville de Québec est très bonne et qu’elle est en amélioration. Elle soutient également que les candidatures de qualités sont abondantes lors des appels de candidatures par la Ville.
Culture et bien-être
Isabelle Roy, conseillère dans Robert-Giffard, a pour sa part souligné l’effet de la pénurie de main-d’œuvre sur les arts vivants et l’organisation d’événements culturels. La conseillère de Montcalm-Saint-Sacrement, Catherine Vallières-Roland, se voulait rassurante quant à l’accompagnement qu’offre la Ville aux nombreux événements culturels qui auront lieu cette année. Vallières-Roland a insisté sur le suivi serré effectué auprès les promoteurs d’événements dans la ville de Québec.
Véronique Dallaire, conseillère des Saules-Les Méandres, a interpellé l’administration Marchand sur le plan des camps jour et répits offerts par les organismes dédiés aux personnes vivant avec des handicaps physiques ou intellectuels. Ces derniers se sont vus contraints de restreindre leurs services auprès des enfants touchés et de leurs familles.
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