Tumi fait le pont entre le Québec et le Pérou

Le restaurant de gastronomie péruvienne Tumi, situé au 125, rue St-Vallier Ouest, est le parfait mélange entre le côté réconfortant de la cuisine québécoise et l’explosion de saveurs de la cuisine péruvienne.

Par Mélissa Gaudreault

Lorsqu’on entre dans le restaurant Tumi, on voyage au Pérou, que ce soit par la musique ou la décoration. Même la vaisselle a été fabriquée par une artiste potière québécoise en s’inspirant de l’artisanat du Pérou.

On peut goûter les saveurs du Pérou dès l’apéro en commandant l’un des cocktails typiques au pisco et ensuite à travers les plats colorés, enveloppés par les odeurs délicieuses.

« C’est gratifiant, c’est le fun de voir un nouveau concept à Québec. C’est plus ça à Montréal. À Montréal, il y a plusieurs styles de restauration. Ici, il y en a un petit peu moins. C’est de faire découvrir aux Québécois autre chose que la poutine traditionnelle. On veut que les gens découvrent de nouvelles saveurs, voyagent avec la bouffe, les cocktails », explique Pascal Dinelle, co-propriétaire du restaurant Tumi.

La cuisine péruvienne

Les recettes servies au restaurant sont toutes originales et sont réalisées avec des épices importées du Pérou.

Plusieurs ont été transmises par la mère de Mike Aubert, propriétaire majoritaire de Tumi, et rappellent plus le Pérou. Le menu comporte notamment la papa rellena (pommes de terre farcies à la viande), les choros a la chalaca (moules au vin blanc et salsa) et le yuca frita y salsa a la huancaïna (manioc frit et sauce au fromage épicée).

D’autres mélangent les saveurs québécoises et péruviennes. On retrouve certains aliments et le côté réconfortant que l’on aime dans la cuisine québécoise, mais on est également transporté par les saveurs péruviennes qui amènent un côté exotique. La péruquoise (poutine façon péruvienne avec veau mariné, coriandre et ciboulette) est le meilleur exemple.

Un rêve devenu réalité

Pascal Dinelle et Mike Aubert, déjà occupés par leur service de traiteur La Brigade depuis deux ans, ont enfin ouvert leur restaurant le 27 mai dernier. Une mère d’origine péruvienne et un père québécois, Mike Aubert a réalisé le rêve de son père, décédé de la COVID-19, qui était d’ouvrir un restaurant péruvien pour partager sa cuisine à tous.