Fovelle, aka Jean-Christophe Maisonneuve Audet, a lancé ce 23 septembre son premier EP. Compositeur aux influences variées, il revisite le disco des années 80 avec des techniques de productions modernes. Du «rock avec des synthés», comme il le décrit en simplifiant.
Par Estelle Lévêque
Avec «№1», Fovelle nous fait découvrir une musique qui lui ressemble. C’est à Limoilou, puis dans le quartier Saint-Roch qu’il choisit de s’installer pour travailler sur sa musique. Convaincu de sa capacité à composer ses propres créations et nourri de ses qualités d’artiste multi-instrumentaliste, il décide au cours des dernières années de créer ses morceaux seul, depuis son studio à Québec.
Originaire de Gatineau, il a trouvé à Québec une ville rayonnante et une scène musicale «avec beaucoup d’amour». Son expérience sur scène avec des bands de Québec contraste avec sa démarche de création personnelle, qu’il trouve plus libre.
«Ce que j’ai trouvé dans mon studio avec mes synthétiseurs et mes drums machines, c’est un infini de possibilités. […] On vit une belle époque au niveau de la production musicale.»
Extravagance, paillettes et maximalisme
Avec la pandémie, on a vécu l’explosion du télétravail et de musiques qui font parfois office de fond sonore. Dans ce contexte, l’avènement d’une musique très minimaliste a fait sa place. Ce que Fovelle souhaite, c’est créer précisément le contraire. Des artistes des années 80, c’est l’extravagance, les paillettes et le maximalisme qui l’inspirent.
Suite à ces deux années un peu tristes, cet album arrive pour lui comme un exutoire, l’occasion de créer des «musiques qui crient fort», festives et qui rassemblent.
Une musique live dynamique
«J’ai la chance d’être bien entouré. Je me suis monté un band de tueurs», explique Fovelle, souriant.
Claviers, percussions, basse et chant : la musique qu’il compose seul prend vie en groupe lors des concerts. En featuring avec Ultra Violette, Will Power ou encore Sensei H, il choisit de donner vie à ses morceaux avec d’autres artistes. Il souligne l’importance de mettre en avant des musiciennes et souhaite que les petites filles puissent trouver de plus en plus de modèles d’artistes talentueuses comme celles avec qui il travaille.
Concernant ses projets à venir, Fovelle mentionne la diffusion de différents lives : aux jardins Vitrum Hortis sur Saint-Vallier Ouest, dans l’atelier de l’artiste Bunbitos, mais également au cours d’une tournée en Ontario.
Suite au lancement de son album, il continue de composer régulièrement et sort une chanson par mois. «J’arrête jamais de composer, c’est une des choses que j’aime le plus dans la vie.»
Les coups de cœur des dernières semaines de Fovelle
Passionné de musique, c’est avec un grand naturel que Fovelle répond au sujet de ses récentes découvertes musicales.
«L’homme qui sauvera le rock québecois, c’est ALIAS. Il chante en anglais mais ça a de l’attitude, l’esthétique est forte». Ensuite, Jupiter, un groupe français «à la Breakbot en moins pop», selon lui, trouve sa force dans des basslines bien groovy.
Pour finir, dans la scène britannique, il mentionne le dernier album de Foals, intitulé Life is Yours, composé de sons beaucoup plus groovy que la musique qu’ils avaient l’habitude de créer.
Pour découvrir Fovelle et en savoir plus, visitez son site internet ou son profil Spotify.
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