Une marche pour le climat, organisée par des groupes écologistes, féministes et étudiants, se tiendra ce vendredi 23 septembre à 13h au Parc des Braves.
Par Mélissa Gaudreault
Le but de cette marche est de ramener l’enjeu climatique en haut de la liste des priorités en cette période d’élections, et plus précisément d’inciter les acteurs à agir, notamment en interdisant les énergies fossiles dès 2030.
Elle est organisée par les groupes suivants : le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12), la Coalition étudiante pour un virage écologique et social à Québec (CEVES ville de Québec), le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale nationale (RGF-CN) et l’Association des étudiant.e.s en sciences sociales (AÉSS).
« Peu importe le parti qui sera élu le 3 octobre, il devra composer avec ce contexte et il devra prendre ses responsabilités envers les personnes qui subiront – et subissent déjà – les conséquences les plus dures des changements climatiques. […] Continuer d’investir dans le gaz naturel, relancer l’exploration, favoriser l’étalement urbain et le transport individuel, c’est contribuer directement au déclin de nos conditions de vie, » s’indigne Naélie Bouchard-Sylvain, porte-parole du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12).
Situation climatique actuelle
Les constats des experts du climat disent que si nous ne nous débarrassons pas de notre dépendance aux énergies fossiles, les conséquences seront désastreuses et mettront en péril la survie de l’humanité. On peut déjà voir les ravages par le biais des sécheresses, des inondations et des feux de forêt.
Il est primordial de renforcer le filet social afin de protéger les personnes plus vulnérables qui seront plus touchées par les changements climatiques comme elles l’ont été par la pandémie (ex.: femmes, aînés, personnes racisées, pauvres, etc.).
Il faut également protéger et régénérer les écosystèmes au lieu de les détruire, privilégier les transports actifs et en commun, abandonner la production pétrolière et changer les modes d’exploitation.
À Québec
Dans la région de Québec, plusieurs citoyens s’inquiètent du projet de troisième lien, qui augmenterait le trafic, l’étalement urbain, la quantité de GES et de particules fines dans l’air pour ne nommer que ces quelques conséquences.
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