Apprendre à réparer son vélo : «une nécessité utilitaire»

Des formations de réparation de vélos se donneront à Limoilou au début du mois de novembre. Ces rencontres se tiendront dans le cadre du nouveau projet Apprentix, qui verra le jour dans les prochaines semaines, de l’organisme VéloCentrix.

Par Marie-Ève Groleau

Dans l’objectif d’encourager la culture du vélo urbain et utilitaire, Sylvie Milette, mécanicienne-bénévole de vélo de VéloCentrix poursuit la mission qu’elle s’est donnée avec plus d’ampleur.

Accompagnée cette fois par un collègue et complice, elle donnera les ateliers avec Basile Gindre, avec qui elle travaille sur le projet Apprentix.  

« Dans les dernières saisons, j’ai développé et offert des ateliers de vélo spécifiquement pour les femmes. À ce jour, Basile et moi, ainsi que les membres de l’organisme, voulons élargir la clientèle cible. Nous donnerons des formations de mécanique de vélo plus exhaustives destinées à tous les résidents de Québec et ses environs. Les participants pourront prendre contact avec les différents savoirs techniques, ce qui leur permettra de développer des compétences de base en entretien et en mise au point », explique-t-elle.

Fervente défenseure du cyclisme utilitaire dans les quartiers centraux et de la pleine autonomie des cyclistes à l’égard de l’entretien de vélo, Sylvie Milette questionne le manque d’offres de formations dans la région.

« Plus de résidents de la Ville de Québec vont pouvoir acquérir des connaissances d’entretien et d’ajustement de vélo. Selon nous, il y a une certaine lacune au niveau des connaissances et des savoirs techniques pour bien prendre soin de son vélo, peu importe la saison. Je pense que l’apprentissage est une nécessité utilitaire », défend-t-elle.

Les prochaines rencontres de l’automne se dérouleront dans les locaux de l’organisme, au début du mois de novembre, ce qui est à surveiller.

Rappelons que VéloCentrix est un organisme à but non lucratif limoulois qui soutient la culture du vélo utilitaire en milieu urbain. L’atelier de réparation, qui accueille les usagers, se veut aussi libre, donne accès à l’équipement nécessaire, aux pièces de remplacement et à du soutien au besoin.