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De Ferron à BGL célèbre l’art québécois contemporain

voiturePerdu dans la nature (la voiture) de BGL alias Jasmin Bilodeau, Sébastien Giguère et Nicolas Laverdière. (Photo : Mélissa Gaudreault)

L’exposition De Ferron à BGL, présentée au Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ), montre l’évolution des pratiques artistiques québécoises des années 1960 jusqu’à aujourd’hui.

Par Mélissa Gaudreault

Nazarine de Jacques Hurtubise (Photo : Mélissa Gaudreault)

Aux premiers abords, le jeu avec la forme m’a fait penser à un nuage d’explosion comme on le voit dans les bandes dessinées. En y réfléchissant un peu plus, l’œuvre peut illustrer de la lumière et de la couleur à travers l’obscurité et on essaie de suivre le mouvement de la forme qui change constamment d’inclinaison.

Groupe de ronds noirs de Denis Juneau (Photo : Mélissa Gaudreault)

Il est pratiquement impossible de ne pas essayer de suivre le mouvement des ronds et l’inclinaison de la ligne blanche en regardant ce tableau qui rappelle une illusion d’optique.

The Quail de David Altmejd (Photo : Mélissa Gaudreault)

Cette imposante sculpture faites de miroir se fond dans son environnement et le reflète en nous offrant une nouvelle perspective sur les choses.

Le Lustre de Claudie Gagnon (Photo : Mélissa Gaudreault)

Le jeu de couleurs, l’agencement des pièces et la perspective à travers laquelle nous est présentée l’œuvre nous fait oublier que le lustre est en fait composé de vaisselle et montre que l’art contemporain est basé sur la simplicité et met parfois en scène des objets du quotidien.

Faction factice de Michel Goulet (Photo : Mélissa Gaudreault)

Le contraste des objets est frappant dès le premier coup d’œil et l’œuvre peut être interprétée de plusieurs manières. Elle illustre la précarité des choses, l’équilibre fragile, l’intellect, la violence, la culture et la conformité.

Dans le cylindre de Raymond Gervais (Photo : Mélissa Gaudreault)

On remarque tout de suite que le phonographe a la même forme que la tornade représentée sur le tableau, ce qui créé un effet de continuité. On a aussi l’impression que l’instrument va aspirer la tornade, ce qui amène du mouvement, et c’est ironique si l’on pense au fait qu’il se ferait aspirer en une seconde par la tornade en réalité.

Arc-en-ciel de David Elliott (Photo : Mélissa Gaudreault)

L’excès de ce collage ridiculise l’art et donne un effet surréaliste mais représente bien le style artistique de l’époque. La disposition des éléments et ce qu’ils signifient amène une théâtralité et raconte peut-être l’histoire d’une artiste de scène si l’on réfléchit à ce qui les lient ensemble.

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