La cheffe de Transition Québec juge que le deuxième voyage d’affaires du maire de Québec prévu à la fin mars « est une dépense de temps, d’argent et de GES ».
De retour depuis deux mois de sa première mission à l’étranger, Bruno Marchand annonce un second départ du 22 au 31 mars pour les villes de Copenhague et Helsinki, capitales respectives du Danemark et de la Finlande.
Les objectifs visés sont similaires à sa première mission à Paris et au Havre, soit d’observer et de s’inspirer des meilleures pratiques en matière de mobilité. Plus précisément, la Ville de Québec s’intéressera à la mobilité active quatre saisons, la tarification sociale dans les transports en commun et la mobilité intégrée.
Le budget pour la seconde mission du maire Marchand à l’étranger n’est pas encore connu.
Une « perte de temps » ?
« Il n’est pas nécessaire d’aller s’asseoir dans un Tramway à Helsinki pour comprendre ce qui fonctionne et ne fonctionne pas, critique Jackie Smith. Ce n’est pas essentiel non plus de se faire photographier avec des cyclistes heureux à Copenhague pour savoir comment mettre en place un réseau de pistes cyclables. »
La cheffe de Transition Québec reconnait la pertinence de s’inspirer de ce qui se fait ailleurs « afin de reproduire les bons coups et d’éviter les mêmes erreurs ». Toutefois, elle estime que cet objectif pour être atteint sans qu’un voyage ne soit nécessaire.
« Nous n’avons pas besoin de prendre l’avion de nos jours pour monter de bons dossiers de recherche pointus et étoffés, poursuit-elle. Les moyens de communication sont bien développés à ce que je sache et nous avons des experts locaux qui connaissent déjà très bien les enjeux de transport. »
En somme, Jackie Smith juge que le maire pourrait faire un meilleur usage de son temps. Elle ajoute que, « de toute façon, ce n’est pas lui qui sera sur la planche à dessin ».
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