Saint-Roch – Justin Cazelais, directeur du resto-bar JJacques, situé au 341, rue Notre-Dame-des-Anges, nous plonge dans l’ambiance mystérieuse de ce commerce un peu secret.
Par Mélissa Gaudreault
Le nom du restaurant, JJacques, ainsi que ceux des deux autres (Chez Tao et Julio Taqueria) sont en l’honneur des chiens des propriétaires et le double J a été adopté pour donner un effet stylistique et parce que l’aménagement de la salle et la forme du mobilier est en J.
Ouvert en juin 2019, il est le deuxième restaurant de trois fondés par les mêmes propriétaires, après Chez Tao et avant le Julio Taqueria. Ces propriétaires sont : Vincent Tuo (bar et administration), Noémie Ducharme (logistique, gestion et comptabilité), Jean-Baptiste Morin (événements, logistique, finances, construction et développement).
Pour sa part, Justin Cazelais, 26 ans, supervise les activités, le rendement, les employés, la cuisine, s’occupe des relations médias et communications du JJacques.
Ce qu’il aime dans le fait de travailler dans un resto, c’est « de faire sourire des gens, qu’ils soient contents du service et de la bouffe. »
Le concept
Le concept, c’est un resto-bar qui sert des cocktails classiques et réinventés qui s’harmonisent bien avec les plats de poisson et de fruits de mer proposés.
« Les plats signatures et coups de cœur c’est vraiment les plateaux de fruits de mer (ex.: huitres, crabe, caviar, palourdes, etc.) en formule partage » et il y a un plat qui change aux deux semaines sur le menu, explique le directeur du JJacques.
Le resto-bar a une ambiance musicale et restaurant. La musique est un peu plus forte que ce que l’on retrouverait normalement dans un restaurant mais moins que dans un bar. Le commerce ferme à 3 heures du matin, ce qui fait en sorte que l’on y trouve une cliente variée et dispersée tout au long de la soirée.
Fait intéressant, le JJacques est fermé le mardi au lieu du lundi parce qu’il y a beaucoup de restaurants qui sont fermés le lundi, ce qui le distingue des autres commerces.
Défis
Comme la majorité des commerces et surtout des restaurants, le JJacques n’était pas ouvert comme à l’habitude durant la pandémie, mais l’ouverture du Julio Taqueria en 2021 a permis de faire travailler un peu les employés.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas les produits de la mer qui étaient difficilement accessibles pendant la covid, mais plutôt les couverts.
« Tout ce qui est assiettes, verres et compagnie, pendant la pandémie c’était le plus gros défi parce que la majorité des grosses entreprises avaient cessé ou diminué leurs opérations ce qui fait que le Québec recevait pas de vaisselle. » – Justin Cazelais
Enfin, le meilleur moyen pour pallier à l’inflation lorsque l’on travaille avec des produits de la mer est d’acheter le produit en entier au lieu de seulement une partie ou de les acheter déjà transformés/divisés parce que c’est moins dispendieux.
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