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Verdir les ruelles du Vieux-Limoilou, «une occasion à ne pas rater» selon Jackie Smith

Jackie Smith, à l'hôtel de ville, le 20 mars 2023. Crédit photo : Estelle LévêqueJackie Smith, à l'hôtel de ville, le 20 mars 2023. Crédit photo : Estelle Lévêque

Jackie Smith, conseillère municipale de Limoilou, compte déposer, au conseil municipal du 21 mars, un nouvel avis de proposition pour la municipalisation des ruelles du Vieux-Limoilou.

Par Estelle Lévêque

D’ici quelques semaines, l’administration de Bruno Marchand devrait recevoir les conclusions d’un comité d’experts sur le dossier des ruelles. Mis sur pied en avril 2022, il a été mandaté pour tracer l’avenir de celles-ci, considérées comme biens sans maître sur le territoire de la ville. À la lumière d’un nouveau rapport sur la qualité de l’air qui appuie le besoin de verdissement, Jackie Smith voit l’acquisition des ruelles comme «une occasion à ne pas rater».

Aussi, dans l’attente des retours du comité d’experts, la cheffe de Transition Québec prend les devants. Elle dépose un nouvel avis de proposition à ce sujet, dans le but d’entraîner des actions rapides de la ville. De plus, elle espère avoir l’opportunité de déposer deux autres avis de proposition lors du conseil municipal. Ceux-ci porteront sur l’adoption d’un règlement sur le droit de préemption et le décret d’un moratoire sur le développement dans les boisés.

Une injustice pour les résidents de Limoilou

«Il faut que la ville acquiert les ruelles pour soulager les épaules des citoyens”, déclare Jackie Smith. Selon elle, la situation actuelle représente «une injustice terrible pour les résidents de Limoilou». Rappelons qu’à l’heure actuelle, les ruelles de Limoilou et des autres quartiers appartiennent à Revenu Québec.

Dans un article du 2 mars, le Devoir relatait les propos suivants d’un relationniste de l’organisation. « Revenu Québec est disposé à céder les ruelles à toute personne qui manifesterait son intention de les acquérir, que ce soit la Ville de Québec ou des citoyens […] pour la somme symbolique de 1 $.»

En plus de l’acquisition en elle-même, les ruelles entraînent un coût régulier d’entretien. Que la ville en devienne le propriétaire représenterait, selon Jackie Smith, un coût moindre, si on le compare à celui entraîné pour les citoyens. Elle ajoute à cela que la ville endosse déjà cette responsabilité sur d’autres types de voiries sur son territoire. Pour le moment, et dans l’attente que la situation se débloque, les citoyens se rassemblent. Ils forment ainsi des comités pour endosser les responsabilités, pratiques et financières, de déneigement et d’entretien des ruelles.

En conclusion, Jackie Smith espère voir se débloquer ce dossier qui permettrait de verdir un peu plus le Vieux-Limoilou.

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