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Caroline Soucy : des jeux vidéos à la bande-dessinée

Caroline Soucy, à la Shop à Bulles, atelier de BD à la maison de la littérature. Crédit photo : Estelle LévêqueCaroline Soucy, à la Shop à Bulles, atelier de BD à la maison de la littérature. Crédit photo : Estelle Lévêque

Rencontre avec Caroline Soucy, auteure et illustratrice de la bande-dessinée Pol Polaire et finaliste dans deux catégories des prix Bédéis Causa.

Par Estelle Lévêque

Au sein de la maison de la littérature, se trouve la Shop à Bulles. Et dans cet atelier d’auteurs de BD, on peut trouver différents noms du 9e art à Québec comme Djief, Paul Bordeleau ou Richard Vallerand. Depuis l’automne, s’ajoute celui de Caroline Soucy. Illustratrice en jeu vidéo pour, entre autres, la franchise Assasin’s Creed. Elle illustre également des albums jeunesse et, dernièrement, sa série de bande-dessinée.

Ce qui l’a amenée à faire de la bande-dessinée ? « En lire beaucoup », répond-elle. Puis, elle passe de l’autre côté du miroir, celui des auteurs, avec la réalisation du premier tome de Pol Polaire l’année dernière. On y découvre un ours polaire qui fait face à la disparition de l’amour de sa vie et mère de ses enfants. Il affrontera également la réalité de la banquise qui perd peu à peu des centimètres de glace. La bédéiste aborde le sujet des changements climatiques dans un décor drôle, coloré et touchant.

« Le projet qui me tenait vraiment à cœur, c’était celui-là. C’est ça que j’avais à dire. Après, il va falloir que je me pose la question de ce que j’ai envie de raconter aux gens. Si je le pouvais, je ne ferais que ça : raconter des histoires. » Caroline travaille en ce moment sur le troisième tome de la série.

Un extrait de la bande-dessinée Pol Polaire. Crédit : Caroline Soucy

La délégation de Québec au festival d’Angoulême

Pour la 50e édition du célèbre festival de bande-dessinée d’Angoulême, une vingtaine de bédéistes de Québec se sont rendus en France pour présenter leurs ouvrages. Plusieurs auteurs et éditeurs de Montréal et du Canada anglophone étaient également présents.

« Il y a eu 200 000 personnes. On a vendu tous nos albums, on aurait pu en vendre deux ou trois fois plus. D’y être tous ensemble, entre amis, c’était vraiment une fête », raconte Caroline Soucy. Aussi, ce genre d’événement permet d’élargir le lectorat de bande-dessinée québecoise. Celle-ci n’est pas toujours, à l’heure actuelle, distribuée en France.

Pour découvrir le travail de Caroline Soucy, consulter son site internet et sa page Facebook.

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