Ariane Roy lance le FEQ en beauté

La chanteuse et guitariste Ariane Roy est revenue dans sa ville natale pour un spectacle débordant d’énergie dès le premier soir du FEQ.

Par Estelle Lévêque

Alors que ce 6 juillet sonne le lancement du Festival d’Été de Québec, Ariane Roy a inauguré la scène Loto-Québec, précédée de Rosie Valland. Autrice-compositrice-interprète, l’artiste de Québec, sacrée révélation Radio-Canada 2021-2022 livre un répertoire qui s’est affirmé depuis son titre Adèle, paru en 2019.

Ariane Roy a souligné la date de ce spectacle, loin d’être anodine dans la carrière de la chanteuse. En effet, cinq ans plus tôt, celle-ci se produisait pour la première fois sur scène au Festival d’Été de Québec.

Électricité et poésie

Au fil des textes parfois sentimentaux, parfois plus durs, mais toujours transmis avec intensité, Ariane Roy vit sa musique à travers une grande énergie. Malgré une chaleur intense ressentie par le public du parc de la francophonie, la chanteuse débordait d’énergie.

« Je sais qu’il fait chaud, mais bouger c’est un exutoire ! Je vous invite à le faire pour les 4 prochaines minutes ! » a-t-elle lancé, avant d’entamer les premières notes du titre Kundah.

Au fil de la set list aux mélodies dansantes et entêtantes, parfois électriques, Ariane Roy a tempéré le rythme avec des musiques plus douces. Entre autres, Le paradis de l’amour, tiré de son album medium plaisir, a su toucher le public par son intensité et sa poésie. L’énergie a toutefois rapidement repris sa place avec les notes électro de Le ciel est en place ou avec les lignes de basse du célèbre titre de la chanteuse Ce n’est pas de la chance.

Une nouveauté

Comme elle l’avait évoqué au cours d’entrevues les jours précédant le festival, Ariane Roy a souhaité présenter au public une nouvelle chanson de son répertoire, intitulée Salle d’attente. Celle-ci évoque un sujet qui tient à cœur à la chanteuse, comme elle l’a expliqué avec une grande simplicité.

« Je l’ai écrite dans un moment d’impatience, d’irritabilité. En fait, c’était au jour 2 de mes menstruations. Ça porte sur ce sentiment qui est dur à vivre de ne pas se sentir comprise, dans ce combat souvent invisible. »