FEQ : Electric Neon Clouds, pour un début de soirée pop

Ce soir, dans l’espace Terrasse du Manège militaire, le FEQ a débuté avec le show de Electric Neon Clouds, groupe pop de Québec.

Par Estelle Lévêque

Artistes dans la vingtaine, Jérémy et Tommy Cornellier n’en sont pourtant pas à leurs débuts dans le monde de la musique. Alors qu’ils n’avaient que 10 et 12 ans, les trois frères Tommy, Jérémy et Alex fondent le groupe My Hidden Side.

En 2019, après de nombreux concerts au Canada, ils réorientent leur projet musical vers un tout autre style sous le nom Electric Neon Clouds. En ce vendredi 7 juillet, ils se sont produits sur la scène Série Découverte du Festival d’Été de Québec.

« On est originaires d’Ottawa, mais on a passé presque toute notre vie à Québec. Pouvoir jouer dans notre ville, dans notre festival, avec ce style de pop, anglophone, qui n’est pas si répandu, c’est vraiment un plaisir. »

Pop dansante et esthétique 

Accompagné de son frère Tommy à la batterie et de Véronique Lévesque à la basse, Jérémy Cornellier a présenté presqu’une dizaine de chansons dans un temps imparti d’une petite demi-heure. Enthousiaste et déterminé, le groupe a joué une setlist énergique, interprétée avec émotion.

En plus de Supersoul ou Pink, Electric Neon Clouds a performé sur Life sucks without you, single paru en 2023. À cette occasion, Jérémy Cornellier a troqué sa guitare électrique pour une acoustique plus intime. À plusieurs reprises au cours du concert, il a profité de quelques morceaux particulièrement entêtants pour faire chanter le public, qui s’est prêté au jeu.

« On compose beaucoup de musiques ces temps-ci. Je suis dans une espèce d’expérience avec Electric Neon Clouds. J’essaie de sortir des singles tous les mois et demi environ, qui font partie dun grand narratif. Le but, c’est de créer un genre d’univers que les gens vont découvrir morceau par morceau au cours de la prochaine année. »

Jérémy Cornellier, de Electric Neon Clouds

Un hommage à Bruce Springsteen

Pour le dernier morceau, Véronique Lévesque et Tommy Cornellier ont quitté la scène, afin de laisser toute la place au leader du projet Electric Neon Clouds. Il a alors interprété Dancing in the dark de Bruce Springsteen, morceau qu’il décrit, souriant, comme la meilleure chanson jamais écrite.

« Je me rends compte à quel point le Québec a pas le même attachement que celui que j’ai à Springsteen. Ce que je trouve drôle, c’est que sa musique ressemble beaucoup à la musique québécoise. Dans le sens ou elle porte un message, celui du New-Jersey, de se sentir un peu pris quelque part. C’est mon artiste préféré, alors j’essaie de lui rendre hommage. »

Jérémy Cornellier, de Electric Neon Clouds