Margaux Sauvé, alias Ghostly Kisses, autrice-compositrice-interprète de Québec, s’est produit au FEQ pour la première fois ce mardi soir.

Par Estelle Lévêque

Originaire de Québec, Margaux Sauvé a étudié à l’université Laval en psychologie. C’est à cette période qu’elle se consacre de façon plus intensive à la musique. Aujourd’hui, l’artiste présentait ses compositions pour la première fois sur une scène du FEQ. Aux rayons du coucher de soleil, le public du parc de la Francophonie a assisté à un concert qui a su les ravir.

Ghostly Kisses propose une signature musicale qui jongle habilement entre paroles mélancoliques, timbre de voix suave et rythme électronique plus entraînant. Margaux Sauvé a, par ailleurs, interprété quelques-uns de ses titres accompagnée de son violon, auquel elle a été initiée dès l’âge de 5 ans. Le titre Blackbirds, notamment, a été l’occasion pour le public d’assister à un solo de violon aux notes de musique arabes particulièrement réussi. 

Lors de Heartbeat, ou encore The city holds my heart, le public s’est laissé entraîné dans une fin de journée planante, chaleureuse et touchante. Avec une certaine douceur et discrétion, l’artiste à l’origine de Ghostly Kisses s’est adressée au public, souriante. « Je reconnais plein de visages, merci beaucoup d’être là », a-t-elle lancé.

En français

Le style de Ghostly Kisses évoque les groupes London Grammar ou encore Florence and the Machine. Toutefois, le duo Margaux Sauvé-Louis Étienne Santais se distingue, entre autres, par une nouveauté en français. Avant d’interpréter Comme un saule, la chanteuse a fait part à ses spectateurs d’une part de son travail d’écriture.

« Depuis quelques années que j’écris des chansons, à chaque fois c’est un processus ou j’évacue des émotions et des pensées. Jusqu’à maintenant, ça s’est toujours matérialisé en anglais. Mais depuis quelques temps, quelque chose a changé, j’ai eu envie de l’écrire en français. » Margaux Sauvé, autrice-compositrice-interprète de Ghostly Kisses

Le concert de Ghostly Kisses s’est conclu sur une interprétation des plus douces et touchantes de J’ai demandé à la lune, de l’iconique groupe français Indochine.