La sécurité routière en zones scolaires et la mobilité, surtout en ce qui concerne le vélo, étaient au centre du point de presse tenu cet après-midi par le maire Marchand, à une semaine du retour du conseil municipal.
Par Mélissa Gaudreault
Sécurité routière en zones scolaires
Les citoyens ne pensent pas que le projet de rues-école soit la meilleure solution pour améliorer la sécurité autour des écoles.
Le maire répond à cela que « la ville doit en faire plus, mais la ville peut pas le faire seule. Il y a une annonce demain du gouvernement du Québec à cet égard-là, on va voir ce qu’ils vont annoncer. La ville s’est engagée à le faire et on va continuer de le faire. Les rues piétonnes, c’est pas le seul moyen qu’on a mis en place. La réduction de la vitesse, les corridors scolaires qui existent déjà, est-ce qu’ils doivent être bonifiés, amplifiés, mieux sécurisés, c’est vers ça qu’on va. Les rues piétonnes, c’est un élément qu’on ajoute, et le but c’est de dire qu’autour des écoles c’est des zones dangereuses pour les enfants et qu’on doit travailler tous ensemble. »
Mobilité et sécurité à vélo
Sur le plan de la mobilité, l’un des sujets dont on entend beaucoup parler en ce moment est la nouvelle piste cyclable instaurée sur Chemin Ste-Foy qui suscitent des réactions divergentes.
Bruno Marchand est conscient qu’il y a des commerçants qui sont inquiets par rapport à la nouvelle piste cyclable parce qu’il est possible qu’elle nuise à l’accessibilité des commerces et donc à l’achalandage. Par contre, il y a aussi des gens qui trouvent que la piste cyclable amène du positif.
Il assure néanmoins que le projet n’est pas finalisé, qu’il a l’intention de continuer à collaborer avec les commerçants et les citoyens pour l’améliorer, que la piste cyclable soit utile et sécuritaire pour les cyclistes et qu’elle ne soit pas nuisible pour les autres usagers de la route (ex.: autobus et automobiles).
On peut s’attendre à des annonces de la part de l’équipe du maire sur de futurs projets cyclables très bientôt, dont un corridor vélo-cité dans Charlesbourg.
« La vision qu’on a pour le vélo, c’est que tout le monde devrait pouvoir à Québec à terme se déplacer dans un corridor vélo-cité, c’est-à-dire un corridor confortable, dédié, sécurisé, déneigé, entretenu, douze mois par année. Ça va prendre des années pour en arriver là, mais c’est l’objectif. »
Aussi en lien avec le vélo, un autre des gros enjeux à Québec est la possibilité de traverser entre Québec et Lévis à vélo en sécurité, ce qui n’est pas le cas en ce moment avec le corridor inadéquat qui se trouve sur le pont de Québec.
La difficulté dans cet enjeu est que le pont de Québec appartient au Ministère des Transports, donc la Ville de Québec et celle de Lévis, qui sont en train d’améliorer leur réseau cyclable à l’intérieur de leur ville respective, doivent s’entendre avec le gouvernement provincial pour que ça devienne facile et sécuritaire de traverser entre les deux villes en vélo, explique le maire.
Accessibilité au transport en commun
Un autre aspect de la mobilité qu’on ne peut passer sous silence concerne le transport en commun, plus particulièrement l’accessibilité financière au transport en commun pour la population de Québec.
À ce sujet, le maire nous dit que la Ville de Québec a l’intention d’adopter d’autres mesures similaires pour rendre le transport plus accessible, mais il lui est impossible de nous dire précisément quelles seront ces mesures et quand elles pourront être adoptées. Son équipe et lui sont en train de regarder lesquelles auraient le plus d’impact positif.
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