La Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) présente son installation éphémère qui raconte le quotidien des habitants des Cove Fields de 1945 à 1951 du 29 août au 31 octobre.
Par Mélissa Gaudreault
Constitué d’anciens logements militaires, le quartier des Cove Fields – aussi appelé le « Faubourg de la misère » – était situé sur le terrain derrière l’actuel Musée des plaines d’Abraham.
L’installation comprend des imitations des habitations de l’époque, construites par la firme d’architecture, de design urbain et d’urbanisme Groupe A / Annexe U de Québec, accompagnées de photos d’archives qui nous fait découvrir ce moment particulier de l’histoire de la ville de Québec.
Les photos permettent aux visiteurs de découvrir ce village qui a accueilli plus d’un millier de résidents, dont près de 700 enfants, et dans lequel on retrouvait une chapelle, une école et un poste de police.
Le projet est associé à une collaboration entre la Horde Patrimoine appliqué, la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Laval et la CCBN, afin de mener une étude ethnographique dans le but de conserver la mémoire vivante de cette époque.
Préserver et interpréter le patrimoine
La mission de la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) est de préserver et interpréter le parc des Champs-de-Bataille, de faire découvrir l’histoire du lieu aux gens à travers diverses activités et événements animés.
Ainsi, l’installation met en lumière la dernière occupation civile des plaines d’Abraham, comme nous l’explique Annie Talbot, secrétaire directrice générale de la CCBN.
Le projet n’aurait pas été possible sans Caroline Ricard, conseillère principale à la direction générale de la CCBN, responsable Archives & Collections, et responsable du projet d’installation sur les habitations des Cove Fields.
En parallèle de l’exposition, la CCBN, en collaboration avec la Horde Patrimoine appliqué et l’Université Laval, lance un appel à la population afin de mener une enquête ethnographique auprès de personnes ayant habité les Cove Fields entre 1945 et 1951 ou détenant des souvenirs liés au lieu.
Les témoignages, photos, documents ou objets recueillis dans le cadre de cette enquête, commente Hélène Dupont-Hébert de la Horde Patrimoine appliqué, permettront de documenter et de préserver ce pan d’histoire.
Pour partager ces informations ou artéfacts, vous n’avez qu’à balayer un code QR qui se trouve sur l’installation, procéder en visitant le site internet www.lesplainesdabraham.ca ou en vous rendant au Musée des plaines d’Abraham.
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