Le centre d’alphabétisation populaire Alphabeille Vanier célèbre cette année 35 ans d’existence! L’organisme a marqué l’occasion vendredi le 8 septembre lors de la Journée internationale de l’alphabétisation.
Par Mélissa Gaudreault
L’organisme offre des ateliers de lecture, d’écriture, de calcul et d’informatique à ses participant.e.s.
Le pouvoir des mots
Lors des ateliers de lecture et d’écriture, les membres sont invité.e.s à apprendre en pratiquant, en s’exprimant à l’écrit et à l’oral sur l’actualité, sur ce qui les préoccupe ou sur ce qui les intéresse. Depuis 35 ans, des milliers de participant.e.s déterminé.e.s sont passé.e.s dans les classes d’Alphabeille.
Une offre variée
Une foule d’ateliers sont offerts au sein d’Alphabeille.
En plus de la lecture et de l’écriture, le calcul et l’informatique sont aussi des sujets abordés pour développer l’autonomie des participant.e.s.
Comprendre une facture, déchiffrer les lignes d’autobus et lire l’heure ne sont que quelques exemples d’actions simples mais essentielles du quotidien, qui propulsent la confiance des membres lorsque réussies.
Des ateliers d’initiation à l’ordinateur et à la tablette en passant par Internet et Facebook, toutes les bases d’informatique sont également couvertes. Les participant.e.s peuvent apprendre à communiquer avec leurs proches de façon virtuelle, à utiliser des logiciels de traitement de texte et à naviguer sécuritairement sur la Toile.
Quelques chiffres
Selon la Fondation pour l’alphabétisation, l’analphabétisme touche 19 % de la population québécoise. Cette part de la population se trouvent aux niveau 0 et 1 de la littératie, désignant la connaissance du vocabulaire de base et la compréhension d’un texte court comprenant une seule information.
À ce pourcentage s’ajoute un 34,3 % au niveau 2, qui se traduit par la capacité de comprendre un texte comprenant deux informations ou plus. En d’autres termes, un Québécois sur deux ne peut pas lire de textes denses ou longs termes, un Québécois sur deux ne peut pas lire de textes denses ou longs nécessitant d’interpréter et de donner du sens aux informations.
À cela s’ajoute la fracture numérique, qui désigne les inégalités dans l’accès à Internet et à la technologie plus globalement. Et c’est ici qu’Alphabeille entre en jeu…
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