Le 17 septembre dernier se terminait le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ). Nou avons recueilli les propos du directeur artistique natif de Québec Paul Landriau, afin de dresser un bilan à chaud de l’évènement.
Par Marie-Ève Groleau
« Il s’agit d’un vrai retour post-pandémie pour le Festival. Pour ma part, j’ai vécu une panoplie d’émotions, j’ai vu beaucoup des sourires et j’ai eu l’occasion de faire la rencontre de personnes du public, d’artistes et de cinéastes inspirants qui ont apprécié l’approche et la démarche de l’équipe. En somme, je peux dire que la soirée hommage à Jean-Marc Vallée était noire de monde ! », a d’emblée commenté le directeur artistique.
Différents films semblent avoir pu inspirer jeunes et moins jeunes. Monsieur Landriau nous a partagé quelques coups de cœur.
« J’ai bien aimé rencontrer l’équipe Costa-Ricaine du long-métrage Sister & Sister. Ils ont été curieux des films d’ici, ils sont venus fêter avec nous et ont eu l’occasion de réseauter. Leur film donne le goût de voyager, de vivre l’expérience de l’ailleurs et il est destiné à un large public qui a bien apprécié la projection ! J’ai aussi trouvé le film Ma cité évincée pertinent et présenté dans un excellent timing, dans le contexte actuel de la crise du logement. Ce film est pour moi une initiative, comme tant d’autres initiative, de faire bouger les choses à l’égard de cette crise qui touche tout le monde » , a-t-il poursuivi.
Rappelons que le film Sister & Sister est une autobiographie de deux sœurs de 14 ans et 17 ans qui se rendent au Panama pour rencontrer leur père qu’elles n’ont pas vu depuis des années. Il s’agit d’un récit classique d’émancipation dans lequel s’en suivent drogues, alcool et danses, autour d’histoires d’amour.
L’événement du FCVQ, célébrant le cinéma québécois dans le paysage cinématographique international, a pu mettre en valeur la vitalité de la cohorte de cinéastes, des artisans et des créateurs d’ici.
«Nous sommes fiers de nos artistes qui s’illustrent également à l’international, que ce soit à Canne, Berlin ou Venise. Puisque le cinéma est un art communautaire, nous le vivons avec humilité, sans viser l’arrogance. Par exemple, Denis Villeneuve, qui est l’un des plus grands cinéastes du monde, reste très simple et il est le premier a souligner le travail de ses collègues cinéastes », a-t-il partagé en concluant.
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